Mary-Adele

Ma soeur est morte, une balle tirée à bout portant devant le palais de justice. je suis allée la voir par principe, à l'hôpital : un clignement d’œil, je savais que c'était foutu pour elle. Ce qui m'a le plus surprise, d'une certaine façon, c'est d'être conviée à l'enterrement.
Ce matin-là, gris, nuageux comme il se doit, nous nous sommes réunis pour rendre un dernier hommage... blablabla. magnifique réunion de famille. Seul intérêt : Amber, une vieille tante que je ne connaissais pas, à l'esprit au moins aussi caustique que le mien.
Et puis, j'ai rencontré Greg, le fils de la nouvelle femme de mon père (vous suivez ?). très ado, un peu crade. Sin-eater, comme moi. Évidemment, Mary-Adele ne pouvait pas disparaître comme ça. Complètement stressée, elle cherche à comprendre POURQUOI Luther Ravenwood lui a tiré dessus (et la réponse n'est pas "parce que TOUT LE MONDE en avait envie).
A propos de corbeaux, c'est hallucinant ce qu'ils ont tendance à apparaître sous une forme ou une autre, depuis quelque temps. A y bien pensé, c'est même devant un masque tribal corvinien que j'ai rencontré Helen. Helen Lodz, bibliothécaire, belle à tomber, trop en tous cas pour ce mari qui ne sert à rien.
Bref. Une carte de visite de flic plus tard, on était partis, dossier en main, sur les traces de Luther le drogué. Un de plus. En chemin, on a croisé et aidé Weird, enfin "on", Greg, moi j'ai juste pris mes Louboutin en photo dans le Bronx, faut bien s'occuper. Voilà, alors Luther squattait une chambre d'hôtel pourrie, crade, avec seringue en option. Et la chambre était vide. Quant au lieu du crime (le comptable tué par Sneed chose), pas grand-chose à dire. Voilà. Le soir venant, Greg étant visiblement trop crevé pour faire une cérémonie, ou pas assez concentré plutôt, on s'est spéarés. Ben non, j'invite pas les gens chez moi. Y a pas marqué armée du salut sur mon front, non plus. J'ai donc été picoler quelques Manhattan avec ma nouvelle copine. le lendemain, je suis passée voir Bill (rien à voir avec celui de Sookie-la-niaise-Stackhouse) l'inspecteur de police. Lui rmettre une copie du dossier, etc. Bon, il n'est pas très marrant, je préfère sont co-épquipier, Wilson, celui qui risque de crever d'un cancer d'ici deux ans s'il ne se décide pas à découvrir vite le monde du zen et du bio. A midi, rencontré Isaac (oublié son nom de famille), anthropologue, membre d'un Krew universitaire plutôt pas mal et surtout, doté d'un vrai cerveau en état de marche. rendez-vous ce soir avec lui pour remonter la piste de Luther le tueur paumé. J'aurais bien aimé que greg vienne, mais il a fallu qu'il fasse le mariole avec une gamine à l'hôtel où on était la veille (pour la bonne cause, certes...) et se fasse serrer par les flics. inutile de dire que la rencontre entre Wilson, monroe et lui s'est plsu que mal passée. Dans le genre tête à claque tête de con, il est très fort. Et tout ça ne fait évidemment pas avancer les choses.
Bref, un coup de téléphone de mon père plus tard, non je ne vais pas dépenser 900 dollars pour un gosse pourri gâté que je connais de la veille, ce n'est pas de ma faute s'il a été élevé comme un parasite, merci, je n'ai plus qu'à me préparer pour ce soir.
Ça tombe bien. J'ai une nouvelle paire de bottes à étrenner.

Isaac Bristol


Helen Lotz



Merci pour le résumé

My pleasure.

Et voilà, un résumé, une fausse manip et hop!!!!    

Or donc, tout le monde était finalement au RDV. Y compris Greg, dont les parents ont finalement payé la caution. La piste de Luther nous a mené dans la banlieue so chic de NY. Pas dans une villa de luxe, mais dans un bois hantés. Enfin, surtout la maison en ruines. A l'intérieur, outre le corbeau vindicatif qui nous a foncé dessus (sans nous attaquer, mais peut-être était-il possédé ?), un prêtre avec un trou au milieu du visage qui possédait Luther le Légume, aux prises avec Greg. Voilà, quelques tentatives de possession plus tard, Abraham, le bootlegger rencontré dans le bois (moui, bon il n'était pas si amical) est entré, j'ai incrusté son revolver dans ma main (comme ça ça lui a évité de faire n'importe quoi) et tiré jusqu'à ce que le père Thomson, violeur, alcoolique, ordure, disparaisse. J'aime pas les prêtres. Et celui-ci, va me faire le plaisir de dégager définitivement.
Voilà, bon, on se retrouve donc avec Légume man... Abraham nous escorte jusqu'à la sortie.
Puis il a fallu qu'il parle. Une fois qu'il m'a vu incruster la boucle de ceinture dans m'a paume, il a dit la vérité : un certain Marcioni, mafieux, l'a payé pour ça. Voilà, avec toutes ces informations, Mary Adele aurait dû être contente. Enfin, bref, c'est ma soeur, donc c'est compliqué.
Helen et Greg sont partis en voiture. Moi, j'ai téléphoné au sergent Wilson. C'est un type bien, le sergent Wilson. Moins irascible que son collègue et beaucoup plus gentil. J'aimerais vraiment utiliser mes nouvelles compétences pour l'aider. Histoire de servir à quelque chose. Bon, j'ai là encore été obligée de démontrer "de visu" certains trucs. Mais au moins, comme ça, Wilson ne me prend pas pour une mariole.
Le rendez-vous "Wilson" était casé entre Mandy, l'ancienne locataire de l'appartement, emmenée presque de force à l'hôpital par ses enfants, qui ne savait même pas qu'elle était morte. Bref, elle cherchait son alliance. Il a fallu que je creuse dans ma cuisine pour la retrouver. On a pris toutes les deux le taxi jusqu'au cimetière où elle est enterrée, et tout est rentré dans l'ordre.
Bon, j'ai vu maman avant qu'elle ne reparte, aussi. Qui m'a donné une photo de Mary Adele et moi. Le pardon, tout ça... Heureusement, il y a notre super grand-tante Amber, j'ai hâte de la revoir.
Voilà. Sinon, entre les cours à l'université, les recherches et le reste, j'ai tout de même trouvé le temps de chercher une robe 19eme...

Et donc, de retourner au cimetière voir le petit garçon. Il s'appelle Anthony Culp. Il est mort d'une maladie au nom compliqué et vivait à Williamsburg/ Brooklyn avec ses parents. Il voudrait bien que ceux-ci ne soient pas tristes et passent à autre chose, du coup, avec l'aide d'Helen, j'enquête (vive le base ball et les centres d'aides aux jeunes malades...)
Il y a le père Thomson à gérer aussi. Et mon petit frère a décidé qu'il fallait qu'on fasse un Krewe. Il nous a ramené un copain/ une connaissance photographe, qui a l'air plutôt sympa mais l'ensemble tombait quand même un peu comme un cheveu sur la soupe.
Et puis, je me méfie.
Je trouve ce revirement louche.
je ne sais pas, peut-être qu'il faut s'intéresser ensemble à cette histoire de prêtre, et voir après ?

Merci pour les résumés

Greg

Mouais.
Du social. Du blabla. Hop, on jette une idée aux fauves de la rhétorique et jaillissent mille embrouilles !

N'empêche je les aime bien. Mon pote photographe, la copine de ma sœur et ma sœur. Eeeeeh ouais. Moins chiante que Mary-Adèle, et vivante avec ça !

Pour un Krew ? Faut être réaliste : dehors, ça craint. Grave. On a besoin les uns des autres. Eh puis, soyons sincères : il y a trop de corbacs ici bas pour que ce soit une coïncidence.

Sinon, bon, les vieux ont mis leur futur dans la balance de ma réinsertion ; alors mon deal est le suivant : je me range un moment, et j'ouvre un sorte de refuge pour Sin-eater. Du genre base arrière. Pour Séléna, mon Krew, ceux que j'apprécie. Faut que je bosse ça.
Et le Chrysler Building, les toits de cette Babylone. Y laisser ma marque.

La dompter par les hauteurs. Ça prend forme... Mon Geist, en fait, il me plait bien...

Il est high... Enfin, il l'a été...

Greg

Faut avouer un truc, tout de même : le coup de la cérémonie, ça m'a quand même remis en confiance. Le fantôme du cureton violeur sure lequel je dois faire des recherches, moins.

Je dois le renvoyer à ses sermons, ce gros con. Récupérer le lieux hanté, le taguer, reprendre le corbeau qui en orne un mur.

Vivre pour kiffer la mort. En attendant, faire la plonge chez les vivants ^^