[7thsea online] La taverne aux milles plaisirs

Fils de Lugh a écrit:

- N'en dit pas plus. Lucretia l'avait coupé Nous devrions attendre qu'Archi soit là. Ou est t'il mademeoiselle?

- Comment voulez-vous que je le sache ? Je ne l'ai pas revue depuis deux jours et comme vous le voyez je ne suis ni une cuisinière ni une serveuse. Donc si vous souhaitez vraiment vous enquérir de la présence de votre ami, je pense que poser la question à un des garçons de la taverne me semble tout indiqué...

Lucretia fixe longument la jeune pirate. décidément, elle a vriament trop de point commun avec Gaizka. mais quel caractère !

J'ai déjà fait signe au serveur d'allez le chercher. c'était juste pour meubler la conversation.

Javier se sentait mal à l'aise, Lucretia n'avait décidément pas perdiu son sale caractère. même cinquante ans après !!!

- Chère amie calmez vous donc. La jeune fille n'y est pour rien.

A ce moment, Sophie arrive dans la pièce. avisant les deux nouveau venu, elle grimace légèrement. Ainsi, tout va commencer aujourd'hui...

Fils de Lugh a écrit:

J'ai déjà fait signe au serveur d'allez le chercher. c'était juste pour meubler la conversation.

Luella fixa droit dans les yeux de la Vodacce. Elle n'aimait pas les femmes... enfin ce genre de femme et ces allures de vieilles parvenus ne lui revenaient guerre. Tout d'abord elle avait coupé la conversation qu'elle avait débuté avec le noble castillan (conversation qui lui aurait peut-être permis d'en savoir plus sur son père et de ses quêtes). Ensuite elle se permettait de la toiser juste par suffisance ou parce qu'elle se sentait supérieure. Luella ne voulait pas en arriver à des extremités qu'elle allait regretter mais cette suffisance noble la faisait souvent sortir de ses gonts...

- Comme mon père le disait : De tous ceux qui n'ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.

Luella finit son attaque par l'un de ses sourires lourd de sous-entendus. Si la Vodacce souhaitait rentrer dans le jeu de la rhétorique, elle lui montra que la partie ne serait pas aisée pour elle. Des journées dans les pires tavernes des côtes à cotoyer des marins quand on est une jeune femme, ça forge et le caractère et le langage.

Lucretia sourit à la manière d'un carnassier. Derrière le voile noir, Luella pouvait deviner ses yeux rieurs. La sorcière était confiante, elle n'avait pas pour habitude de perdre une joute verbale. Ce sourire était celui d'une femme assurée et arrogante, une femme qui vait dominé les plus grands et s'était sortie de situation bien plus dangereuses. Lucretia reprit

- Ma chère, je vois que vous savez manier l'art de la répartie; c'est intéressant et bien souligné mais un peu maladroit si je puis me permettre. L'éloquence et une chose mais il faut savoir la manier à bon escient. Gaizka était pareil. Il n'avait pas d'égal quand il fallait provoquer. Hélas, il 'a pas toujours su aller au bout. Seras ce votre cas?

Javier soupira intérieurement. la peste soit de l'arrogance de Lucretia. heureusement, elle avait l'air de vouloir s'amuser et non pas de se montrer violente. Heureuesemnt pour Luella.

mendoza a écrit:

Dans son coin, Gabriel jubilait en observant les 2 femmes se houspiller de la sorte.
Certes en Montaigne, il avait déjà assisté à des affrontements titanesques entre courtisans, et même remporté quelques causes désespérées de la sorte.
Mais voir ces 2 antithèses se disputer une suprématie de cour d'école le rendait quelque peu euphorique...
(jusqu'ou iront elles pour se ridiculiser encore un peu ? attendons...)
comme le dit si bien ma cousine Jamais :
"l'homme est un loup pour l'homme, mais alors : que dire des femmes ?"

Tout à coup la sorcière se retourna vers Gabriel. Lucretia avait senti des filmaents de batons se mettre en place entre ce jeune homme et Luella. il semblait bien critique à leur égard mais bon, il ignorait visiblement les pouvoirs de la magie sorte...

- Jeune homme, si vous vous joigniez à nous au lieu de nous moquer

surpris par la promptitude et la vista de la femme voilée, Gabriel se reprit néanmoins tout de suite.
Quel imbécile il était ! Le voile, l'accent ! Ce ne pouvait qu'être une stregha...
Eh bien tant pis, découvert pour découvert, il ne luirestait plus qu'à les rejoindre !...
(ça m'apprendra à sous estimer mes interlocuteurs... comme quoi chaque jour est une nouvelle leçon...)
Avec un sourire ironique, il se leva donc de sa chaise et se dirigea prestement vers la table ou se trouvaient Luella et les deux arrivants.

Gabriel connaissait par expérience le pouvoir des stregha, celles qui manipulent les filaments de la destinée.
Seul un fou oserait tenir tête à l'une d'entre elles, c'est pourquoi Gabriel avait décidé d'arrêter son petit jeu et de profiter siplmement de la compagnie de ces clients peu habituels.

Prenant un siège, il plaça celui-ci de manière à siéger àla doroite de la sorcièreafin de lui montrer qu'il venait vers elle en confiance et sans mauvaise pensée.
Gabriel n'avait pas la moindre envie d'offenser la dame et -détendu-s'adressa tout d'abord à elle avant de s'asseoir :

-Madame, j'espère ne pas vous avoir ennuyée, ce n'était pas mon but. Disons que la petite joute verbale m'a rappelé certains souvenirs de jeunesse et que celà m'a amusé.

Se tourant également vers Luella et Javier .
Je me présente : je me nomme Gabriel d'Obresur, Aventurier.
Archibald m'a confirmé que l'un d'entre vous pourrait être utile dans la quète que j'ai entrepris.
J'attends donc de savoir lequel d'entre vous est celui que j'attends et celà seul Archibald semble pouvoir me le dire."

Gabriel s'assit ensuite à côté de Lucrécia , attendant la suite des débats...

Gabriel ne put s'empêcher d'être surpris par le silence de la jeune Luella.
Elle encore si prompte à parler et faire connaissance se renfermait au fil des secondes, un peu comme si...

(elle ne se sent pas à l'aise, c'est évident, elle n'est pas dans son élément, et puis c'est vrai qu'elle parait plus jeune maintenant que je la vois de si près...
Pourtant elle a déjà du connaître des aventures avec son équipage, des combats... celà m'étonne qu'elle se fasse toute petite alors que je suis sûr qu'elle a des tas de choses à raconter...)

Gabriel se disait également qu'avec son attitude, il ne devait pas forcément non plus mettre à l'aise la jeune femme.
Froid, distant, arrogant, sa carapace était bien rodée maintenant et elle lui servait admirablement.
mais plus que lui, l'arrivée de ces fantasques aventuriers d'une autre époque et leur évidente expérience dans tous les domaines ne plaidait pas pour mettre Luella plus à son aise.

(la pauvre, c'est vrai qu'elle doit être tétanisée... mais elle est plutôt mignonne quand elle fait sa petite fille effrayée... nous attendrons un peu pour discuter.
La priorité est de trouver qui peut m'aider, nous verrons pour les interactions sociales un peu plus tard, mais j'ai hâte de voir ce qu'elle a véritablement dans le ventre, je fais plutôt confiance à sa fougue naturelle pour se révéler on ne peut plus intéressante.)

(Le castillan m'a l'air extrêmement intéressant, il dégage une telle assurance, je suis friand de connaître ses aventures mais c'est surtout cette Lucrécia qui attire mon attention, une stregha aventurière et qui dégage un tel charisme...
Vraiment elle m'impressionne...)

Gabriel attendait impatiemment même si il montrait à tous un visage impassible, à la limite du détendu.
Il ne parlerait pas jusqu'à nouvel ordre, jusqu'à ce que les autres se dévoilent un peu plus, jusqu'à ce qu'il sâche qui pourra lui parler de la bague...

Lucretia observe le montaginois s'installer à sa droite.
"Ainsi, ce jeune homme semble bien connaitre l'étiquette. Un bon point pour lui. Et il s'intéresse à cette jeune pirate, intéressant..." pensa t'elle

Javier
L'hidalgo observe ses voisins et les jauge. cette jeune pirate semble avoir de l'audace à revendre, lucretia est égale à elle même. quant à ce montaginois, la qualité de sa lame indique un bretteur compétent. Une équipe intéressante..; Puis il prend la parole

Puisque nous somme réunis, prenons donc un verre. Où en étais je? Ah oui, nos aventures passées; vous comprendrez bien que je n'en dirai pas pluis tant qu'Archibald ne sera pas là. par contre, je peux vous parlez de moi. Bien qu'étant à la retraite, j'ai longtemps servi dans la garde rapproché du roi de Castille. Mes aventures avec ce bougre d'avalonien m'ont permis d'acquerrir un certain statut et une renommé non négligeable. Sachez qu'Archibald est quelqu'un de modeste. Bien qu'il puisse se targuer de connaitre les plus grands, il a toujours su rester dans l'ombre et mettre ses compagnons en avant. Regardant Luella ne vous inquiétez pas ma chère. avec Archibald et notre vieille équipe, vos problème devraient être résolu.

Alors que le quatuor devisait, Sophie les observe attentivement. Luella a l'air d'une petite fille au milieu de ces robustes aventuriers. La jeune serveuse ne peut s'empécher d'admirer le visage fin de Gabriel. Il ya longtemps qu'uine homme ne lui avit pas fait autant d'effet que ce montaginois. Alors qu'elle est en train de réver, la porte de l'auberge s'ouvre et deux hommes entrent. Le premier est certainement eisenor ou vesten. Ses cheveux blancs coupés à la brosse, sa solide carrure, ses yeux bleus acier et son visage taillé à la serpe lui donnent un magnétisme étrange. on sent tout de suite que cet homme est un combattant. Le robuste sabre qu'il porte au côté le prouve également. L'homme dsicute avec un petit inish fluet au visage maigre. Les yeux de ce dernier ne cessent d'observer l'auberge comme s'il craignait de voir apparaitre un quelconque danger. Le deuxième homme n'est pas armé mais ses biceps saillants indiquent que 'est certainement un rugueux adversaires à mains nues. Les deux hommes semblent se connaitre assez bien. Ils devisent tranquillement quand l'eisenor aperçoit la table de Luella. il s'écrit d'une voie cassé

- JAVIER !!!! LUCRETIA. Comme ça fait plaisir de vous voir.

A la mention de leurs noms, les deux intéressés se retournent et le castillan répond

Otto et stan. Que théus bénisse ce jour. je vois que les années ont également eu prise sur vous.

Otto grimace
- je suis toujours capable de botter l'arrière train, Castillan prétentieux. Se tournant vers Luella et Gabriel
Otto Von Ribentrop, garde de fer du Hainzl et prêt à mettre sa lame à votre service. Vous ressemblez beaucoup à votre père mademoiselle.

Le reste du groupe tréssaille à la mention de Gaizka mais l'eisenor
continue

- Je comprend mieux le message de ce cher Archibald à présent

L'homme est naturel, sans ambage, il ne transige pas, Luella croit voir là un mebre de soné quipage. nul doute que cet eisenor n'est pas rompu aux subtilités de la cour. Tout à coup, il se plie en deux, coupé par une quinte de toux

- Excusez moi mademoiselle, mais le climat de mon pays n'est pas des plus clément en cette saison.

Pendant ce temps, l'inish s'approche de Gabriel

- Stan O'Leary pour vous servir A présent Gabriel voit bien que ces deux hommes semblent eux aussi proche du grand âge, les doigts de l'inish sont ankylosé par larthrose et il lui manque l'essentiel des dents. pourtant, son regard est franc et direct

Et bien, il ne manque plus qu'Archibald et Armand note Lucretia

Nous sommes là très chère Archibald descend, accaompgné d'un petit homme barbu à la bosse proéminente et au ventre rebondie. Un fion collier de barbe tapisse son visage et ses mains sont rougies. Archibald le ragarde de manière furibonde

- Je vous avez dit de venir par vos propres moyens mais normalement, nul besoin d'utiliser un de vos damnés portails. Bon trève de bavardages installons nous et parlons. Sophie!! l'auberge est fermée aujourd'hui, mettez l'écriteau et rejoignez nous
Mon cher Gabriel, ma chère Luella, vous avez devant vous la p^lus fameuse bande d'aventuriers à avoir foulé le sol de Théah Il désigne ses compagnons un par un

- Javier Ontiveros de Aldana, fameux bretteur de l'école Aldana En montrant le castillan classieux mais dont la main tremble légèrement

- Lucretia Antipoli, brillante sorcière de la destinée La sorcière incline la tête et semble grimacer légèrement derrière son voile (surement le mal de dos)

- Otto Von Ribentrop, le plus loyal des spadassins eisenor L'eisenor incline la tête en retenant une quinte

- Sean O'Leary, la plus belle des fripouilles inish Le petit homme salut de la main et on peut voir que ses doigts sont déformés par l'arthrose.


- Et enfin, Armand Praisse de Rachecourt, sorcier porté et gaffeur invétéré Le bossu fait un clin d'oeil aux deux jeunes gens.

Les cinq héros ont tout dans les soixante dix ans. Leurs avenbtures ont eu lieu voilà au moins quarante ans et un instant, Luella et Gabriel se demandent ce que ce groupe de vieillard peut leurs apporter. Archibald reprend la parole

expliquer nous vos motivation jeune gens. Soyez le plus précis possibles et sachez qu'ici, vous n'avez rien à craindre des oreilles indiscrètes.

Que se passe-t-il dans cette taverne, autour de cette table pensait Luella. Elle avait bien remarqué que la mention du nom de son père par l'Eisenor avait jetté un froid glacial. Pourtant il s'était toujours montré à la fois doux et instructif avec elle. Jamais il n'avait porté la main sur elle. Le seul fait qu'il se montre deçu par son attitude suffisait à rendre Luella repentante. Elle adorait son père mais ne comprenait l'attitude de ses anciens compagnons d'aventures.

À être épiée ainsi par toutes ses paires d'yeux inquisitrices lui avait fait perdre sa confiance en elle. Mais quel lourd secret devait posseder son père pour attirer ainsi le mauvais oeil. Même le nouveau venu l'avait déshabillée du regard. Oh non pas un de ses regards concupiscents plein de stupre et d'inelegance. Non lui avait pénétré directement son esprit. Il savait ce qu'elle pensait avant même d'en avoir ébauché l'esquisse. De ça elle était persuadée.

Pourtant elle devait reprendre le contrôle de la situation. Comme à la barre de la Bruja face aux mers déchainées, sa force et sa confiance lui permettaient de faire face à la mort. Son destin, elle se le traçait seule. Et si elle devait lutter contre toutes les forces maléfiques de ce monde et bien elle le ferait et ensuite elle pourrait rejoindre son père, le sourire aux lèvres. Reprenant de l'assurance, elle prit la parole et prit une grande attention a regarder dans les yeux chacun des convives pour leur montrer sa détermination :
- Bien je vois donc que vous connaissez tous mon père. Je suppose qu'il vous avais parlé de sa quête et peut-être même de la carte qu'il avait en sa possession menant à ce trésor qu'il recherchait si ardement. Et bien sachez que je possède cette carte et que je suis la seule à en connaître le lieu où je la cache.

Un silence lugubre s'était installé dans la taverne et tous écoutait l'exposé de la pirate.

- Depuis la mort de mon père, j'ai repris sa quête. Bien que membre des Chiens de Mer d'Avalon, je me laisse quelques temps pour la mener à bien. Recemment, quelqu'un m'a fait part de la présence dans cette ville d'un cartographe érudit qui pourrait m'aider à déchiffrer la carte. Ceci explique ma raison dans cette ville. Le hasard m'a conduit dans cette auberge et il a contribué à ma rencontre avec vous, Archibald. Vous qui m'avez proposé votre aide dans la réalisation de mon projet. Vous qui vous montrez bien mystérieux quand à votre relation avec mon père. Voilà vous connaissez mon histoire et la raison de ma présence en ses murs.

Dorénavant le sort en est jetté. Je me demande dans quel sac de vipères tu t'es plongé ma pauvre... La pirate restait sur la défensive quand à la réaction de Gabriel, d'Archibald et de ses compères

Javier et lucretia se lanèrent un regard entendu, otto eu un petit rire, Stan applaudit légèrement quant à Armand, il fit un clin d'oeil à Luella. Les cinq vieillards appréçciat le bagou de cette belle jeune femme. Pas de doute, le sang de Gaizka coulait dans ses veines. Alors qu'ils souriaient, une partie de leurs rides semblèrent disparaitre. Archibald était resté stoïque. Il atenndit que le calme se fasse et dit

- Chère enfant, puisque nous sommes tous réunis, je vais donc vous révéler le reste de l'histoire. Nous devons ça à notre père. Sachez que notyre groupe fut constitué un soir de Sextius à, San Cristobal. Nous cherchions un bateau pour les mers du sud. Ce cher Armand avait usé de ses talents de cartographe pour nous trouver une localisation. Il nous manquait juste un bateau. C'est là que votre père intervient. Je connaissais un peu gaizak, c'était un jeune homme enflammé propriétaire d'un petit sloop battant pavillon castillan. Il ne mis pas longtemps à nous proposer son aide et nous partimes bientôt. le voyage fut plutôt agréable mais aucun de nous ne se souvien de l'île. Nous ne savons plus ce que nous avons trouvé là bas. Quand nous sommes revenu, nous étions riches, célèbres et nous n'eumes aucn mal àç nous faire une place dans la société, hélas, nos souvenir avaient disparus. Seul votre père semblait encore se souvenir, il réussit à faire une carte et promius de nous faire savoir quand il serait prêt. hélas, il est mort avant de nous avoir révéler le secret de l'île. La seule chose qu'il nous a laissé, c'est une lettre que voilà Il sortit une feuille de papier chiffonée Il m'explique ici que sa fille va reprendre le flambeau, que je dois l'accueillir quand elle se présentera et qua j'aurai les réponses à une partie de mes questions. Il dit aussi qu'une bague pourrait permettre d'ouvrir certaines portes, il me semble que c'est la votre Gabriel. Enfin, il expliquie qu'une jeune sorcière nous aidera. Vous comprenez mieux l'importance de Rose non? Voilà, noius sommes tous réuni ici pour que vous nous rendiez service Luella et vous aussi Gabriel. Nous avons perdu notre passé et la seule contribution que nous demandons pour notre aide c'est de récupérer nos souvenir. Trouvons cette île, voyons ce qui nous est arrivé et battons le. Tous les rest est pour vous. Acceptez vous les termes du contrat.

Archibald avait parlé d'une voie calme maios on sentait une grande détresse chez lui. Sophie avait écouté et le visage surpris de la serveuse indiquait que l'attitude de son patron était inhabituelle. Les cinq compagnons d'Archibald se tournèrent vers Luella et Gabriel. Leurs visages étaient graves et implorants. Un moment, Luella et Gabriel crurent voir un group de jeunes gens. Peut être l'aspect de ces héros quand ils prirent la mer.
Rose venait de descendre et l'apparition coïcidait avec son arrivée.
Tous attendait la réponse des deux jeunes gens.

Bien le mystère ne s'est pas éclairé, loin de là même. Comment se fait-il que mon père ne m'ait jamais parlé de cette île ni même des gens que j'ai en face moi actuellement. Quels souvenirs le hantaient au point de ne vouloir se confier à personnes. Mais alors pourquoi a-t-il tatoué la carte menant à cette île dans mon dos. Comment se fait-il que le bretteur possède cette bague. Tout est lié mais comment et pourquoi ? De toute façon je n'ai pas d'autres que celui de...

- Et bien votre offre me convient. Nous partirons quand vous le souhaiterez ou quand vous serez équipés. Le bateau de Gaizka qui est désormais le mien mouille dans un port non loin de là. Je vais donc prendre les devants pour préparer la Bruja et offrir à mon équipage quelques jours de repos supplémentaires. Pourtant je vous demande la faveur d'emmener un homme de mon équipage qui a toujours été à mes côtés depuis que je suis à la barre. De plus l'un de vous souhaite-t-il m'accompagner ?

Gabriel était plus que dubitatif quant aux révélations du groupe des anciens de cette fumeuse dream team.

(-Ainsi Luella était elle la fille d'un grand héros -d'ailleurs quoi d'étonnait tant la jeune femme semblait rayonner d'une telle aura, d'un tel panache...
-ainsi sa bague pouvait elle posséder un rapport avec l'histoire de la jeune femme ?
-ainsi cette aventure pouvait elle le mener vers un trésor des plus intéressants ?)

Gabriel réfléchissait à toute vitesse :

(-oui, il avait un moyen de résoudre enfin sa quête
-de plus le club du 3è âge semblait faire montre d'un désintéressement des plus inattendus.
Qu'à celà ne tienne, un aventurier tel que lui avait l'habitude de se tailler la part du lion
-en tous cas, l'opportunité de partir vers l'aventure et la fortune était trop belle pour qu'on la laisse passer.)

Gabriel, conscient de l'attente sucitée autour de lui et de sa bague, se décida à la sortir de son écrin après avoir vérifié que personne d'autre qu'eux tous n'était dans la pièce.

-"voici donc celle qui m'intrigue et m'a donné bien des tourments. Il est temps pour moi d'en savoir plus à présent.
J'attends des réponses."

Regardant Luella suite à sa prise de parole, Gabriel hésitait un peu quant à la marche à suivre.
Suivre la jeune pirate impliquait pour lui s'éloigner de l'ancienne mais envoutante Lucrecia et il avait réellement envie de connaître d'avantage cette femme si mystérieuse.

Mais il était conscient de l'embarras suscité par la bague et du silence qui avait considérablement raffraichi l'atmosphère de la pièce.
Il était temps selon lui de laisser le conseil des anciens délibérer. Par conséquent acompgner Luella lui semblait l'activité la plus appropriée là, tout de suite, maintenant.

-"eh bien je vois que cette bague a réussi à vous plonger dans un certain embarras.
Je pense que vous avez certaines choses à voir entre vous.
Par conséquent c'est moi qui accompagnerai Luella, ce qui vous laissera le temps de voir entre vous ce qu'il y a à faire.
Je compte sur votre grande expérience pour bien orienter nos actions. Par contre, je VEUX savoir ce qu'il en est de cette bague et pas de langue de bois, sinon je peux vous garantir que cette quête se concluera sans moi."

Les dernieres phrases de Gabriel avaient été prononcés tels des rafales d'un vent glacé qui aurait fouetté le visage des différents interlocuteurs.
Dans ses yeux on pouvait lire toute sa détermination, dont la froideur pouvait à ce moment dépasser le zéro absolu...

Gabriel s'était levé, il était prêt à partir et regardait luella avec un léger sourire qui se voulait rassurant après sa présente démonstration :

-"vous êtes prête, Luella ? allons un peu prendre l'air... montrez moi ce fameux bateau dont vous êtes si fière..."

A la proposition de Luella, Stan se leva de suite et s'inclina. L'inish avait repris son air impertinent et enjoué. depuis l'accord de la jeune femme, il semblait avoir perdu quelques rides. Ce sera avec grand plaisir ma chère. il me tarde de retrouver le navire de ce bon vieux Gaizka. Deplus se trounant vers Gabriel, il me semble que vous cherchez des informations sur votre bague jeune homme. je ne suis pas un professionel de l'occulte et je ne pourrai guère vous aider. Venez Javier, accompagnons cette belle enfant.
Le castillan se leva à son tour, posa son chapeau sur son crâne dégarni et s'inclina à son tour

- C'est toujours un plaisir de se promener avec un si beau visage.

(i] Armand, Archibald et Lucretia se tournèrent vers Gabriel., ce fut le montaignois qui parla.[/i]

- Mon cher, vous aurez toutes les infotrmations concernant votre bijou. Mais pour cela, il vous faut rester avec nous.

Lucretia reprit en regardant Rose Il me semble d'ailleurs que cette enfant n'est pas étrangère à votre venue ici.

Archibald fit signe à Sophie qui amena un pichet de vin blanc. et bien, parlons donc de cette bague. Comment l'avez vous eue?

La proposition du charismatique Inish tombait très bien. Elle n'avait pas vraiment une envie folle de faire le chemin jusqu'à son bateau avec le Montaginois. Non pas qu'il soit repoussant ou désagréable mais à ses côtés elle ne se sentait pas à l'aise. Des nimbes de mystère entouraient le personnage et son côté distant, toujours aux aguets, la rendait paranoïaque. Je pense que je ferais sa connaissance une fois dans mes quartiers. Dans mon antre, j'espère qu'il se montrera sous son vrai visage et cessera de toujours analyser la situation.

"Bon et bien allons-y. Laissez-moi quelques instants pour rassembler mes affaires et je vous rejoins dans la grand-salle." Puis Luella se dirigea vers sa chambre. Exitée par la promesse de cette aventure et par l'aboutissement de sa quête, elle ne fut pas très longue à redescendre. Vêtue d'une jupe en coton blanche et d'un chemisier de la même matière, elle ne laissait pas indifférent ses deux compagnons de voyage. Après avoir noué un foulard noir autour de sa tête, elle retrouva donc l'Inish et le Castilan. En bon gentleman, Javier la préceda et lui ouvrit la porte. Elle refusa cependant que l'un ou l'autre ne prennent son baluchon.

Sur la route, ils devisèrent de tout et de rien comme de vieux amis. Enfin ils, les deux hommes. Visiblement rajeunit et ragaillardit par la présence d'une jeune femme à leur côté, ils racontèrent leur souvenir d'aventures et de tavernes à Luella. Dès que la jeune femme éclatait de rire, leur visage s'allumait et leurs yeux se mettaient à scintiller. Au bout de quelques heures de marche, ils arrivèrent face à la Bruja.

Après avoir reçu les félicitations de ses deux compagnons de route quand à l'entretien de bateau de son père, elle prit congée d'eux pour s'entretenir avec son équipage les laissant vaquer à loisir à l'intérieur. Elle mit au courant ses hommes de leur repos forcé pour une durée indeterminée et chargea l'un deux de prévneir les chiens des mers de son indisponibilité passagère. La promesse d'un récompense en monnaie sonnante et trébuchante les fit acquisser sans difficultés.

Désormais seul avec Julián Olave Alzaga, son cuistot, elle lui avoua son inquiétude quand à son périple. Après lui avoir raconté les confessions faites à la taverne, elle se confia toute entière à lui : sa peur de trouver le "trésor" de son père, sa méfiance envers la magicienne, son inquiétude de la venue d'une fillette en pleine mer. A son habitude, Juliàn la rassura. Elle se laissa complètement aller et comme une enfant elle pleura au creux de son épaule.

L'Inish et le Castillan revenaient déjà de leur introspection de la Bruja et parlaient entre eux des améliorations du confort du bateau... comme quoi les femmes ont quand même plus d'attention et de goût qu'eux. Luella se secha rapidement, d'un coup de bras, ses yeux rougis par les larmes et fit les présentations. Ensuite chacun d'eux vaqua à ses occupations et ils préparent la Bruja pour son périple dans la bonne humeur.

Ils passèrent l'après-midi à préparer la brigantine. Les voiles furent issées sur les deux mâts, les voiles carrées sur le grand'mât et les voiles auriques sur l'artimon. Une fois ceci fait, elle commanda en capitaine à ses deux acolytes de s'occuper de l'avitaillement (et non du ravitaillement NDLR). Puis avec Julian, ils s'occupèrent des cordages. L'Inish et le Castillan suèrent à grosses gouttes et leurs nombreux voyages de la cambuse au port et du charnier au port les épuisères. C'est fourbu, qu'ils se retrouvèrent tous au carré pour se reposer. Les visages des convives étaient heureux. L'impatience de reprendre la mer se lisait sur le visage et pour fêter cette instant, Luella perça un tonnelet de Punch Castillan.

L'alcool aidant, les langues se delièrent et chacun narra ses expériences et anecdotes...

Les joues rougies par l'alcool, Luella ne pouvait détacher son regard du castillan. Il avait vraiment un don de narrateur peu commun et même si ses histoires n'avaient qu'une once de vérité, elles en étaient tout de même extraordinaire. Cette soirée lui rappella bien des soirées avec son père et elle ne voulait pas que celle-ci connaisse une fin.

"Allez dites-en-nous plus sur cette montaginoise ? Etait-elle belle ?"