Campagne fablyrr : Beyond the stars (en cours )

La fille du mort


Giuliani Peretti - PI

Juste après leur départ,Giulianoa appelé : sa copine Paola/ Perdita, allait arriver, juste besoin de savoir où on était.
Effectivement, une superbe latina nous a rejoint à table et là...

Flashback.
Moi, des centaines et des centaines de cadavres à mes pieds, encastrés dans la pierre, écrasés, piétinés, avalés par des crevasses. Des saloperies humaines enfin nettoyées. Restait l'autre saloperie, potentiel de souillure karmique... Cette saloperie de Karmissia, qui ne cessait de disparaître et refusait de se laisser tuer proprement.. D'abord elle, puis moi. Et enfin, le monde serait prtopre.... Traîtresse! Elle m'attaque par derrière et... me tue.
Retour à la réalité. Je me suis sentie... Sonnée, horrifiée par ce que j'ai vu. Il ne faut définitivement pas que CA m'arrive. Je l'ai remerciée (bon, certains ont du mal à comprendre pourquoi, moi ça me semble clair en fait; pas de quoi en vouloir à quelqu'un parce qu'il a fait ce qu'il fallait à un moment donné). Perdita était là pour nous aider. Cette fille sera absolument adorable quand elle aura perdu son potentiel de "j'ai besoin de personne je suis sur la défensive"... Mais bon, je suppose qu'elle a bon cœur. Elle s'est séparé d'Arhiman et a rompu son lien de brood. Apparemment, le type (cf ami de Xanthus) est très lourd et accro aux fées. Elle a aussi pété le nez de Lancelot... Bon, ok, il n'aurait pas frappé en retour de toute façon. Quant aux unseelies évoquées au cours de la conversation (ah, robin des bois), ben je ne trouve aps que les crétins auxquels on a eu affaire étaient si dangereux. Chiants, mais c'est tout. Bref, Après nous avoir appris tout ça, elle est partie avec Sendhil et Isidore dans le bourg de la grand-mère de Peter (enquête de voisinage).
Voilà. Et j'ai un rdv le soir avec Alex

sympa le résumé. merci je vois que ça a plu alors

Scénario de fin de saison génial et mouvementé, qui a commencé pour moi par un presque baiser - en gros ça aurait pu donner quelque chose comme ça :

et s'est terminé comme ça :

il y a de ça. sauf pour la musique un peut soupe

Donc une fin de soirée romantique, dans un club de jazz du côté du Capitole, après un dîner où, un peu malgré moi, un peu par souci d'honnêteté, je lui avouai être là pour enquêter sur l'enlèvement d'un ami (et là, casse-tête pour lui dire des choses sans dire des choses et parler de liens "pas officiels" qui m'aident) et évoquai le véritable métier d'Eva. ce qui l'amena, lui, à me parler de la vérité - de ce qu'il soupçonnait au sujet de cette tentative d'assassinat - et de ses problèmes avec la profession de tueuse... (Prochaine étape, me disais-je : la magie...) Bref, ce club était sympa, l'ambiance, tamisée - le pink lady, pas tout à fait aussi agréable qu'un tequila anejo, mais il était là, détendu et prêt apparemment à franchir le pas. Si si, il était même partant pour une balade romantique sur les rive du Potomac. Et là, l'agent "je pète l'ambiance" est arrivé. Mr Black, Pink ou on s'en fout, bref, un gars du FBI pour une histoire de... serial killer. Robin des bois avait encore frappé. ET Alex était sur le coup. j'essayai de faire passer quelques infos - il tire à 1km, il y aurait un rapport avec Wonderland et je vais me renseigner... Mais fin de la soirée, frustration... Robin, tu ne me piqueras pas mon homme. Hors de question que tu l'accapares. Je vais m'occuper de ton cas, tu vas voir...
C'est ce que j'ai commencé à faire. Cherché des liens entre les victimes, interrogé les gens du "milieu" - et trouvé une liste de prêteurs sur gages (dont un repéré), avec aussi quelques heureux bénéficiaires des largesses de RH. Il connaît les caméras, s'arrange pour ne pas être "vu" - et c'est un type banal, 1.80, trentaine d'années, vêtements sombres - visage d'emprunt ou tristement banal. Ses victimes ? Un trader célibataire, une veuve et un père de famille, tous riches, tous vivant "en hauteur" et tous étant apparus au mins une fois dans les média. A creuser... Ce que je m'apprêtais à faire quand Aaron m'a contactée.

pauvre agent Smith qui n'est pas aimé

Et mon premier numéro de crétine. "Vous n'allez pas me flashouiller, hein ?"
Bref... J'étais à deux doigts d'entrer dans les locaux du Washington post, quand Aaron m'a contactée. Nuit agitée, apparemment - et toujours rien sur Peter. Nous avons donné RDV à Sendhil et Isidore, qui, eux, étaient allés ré-enquêter du côté de chez granny Whatburrows. En gros, pas de suite d'enquête, puisque d'après une voisine "le petit aurait été enlevé par des MIB de la CIA", avec camionnette et hélico. Et à propos de CIA, un agent traînait dans le coin et nous regardait avec insistance (pas MIB, plutôt le gars qu'on avait croisé dans le cimetière). J'ai joué les andouilles, cette fois en beauté (dès que l'agent Jonathan Sirius m'a montré sa carte "je peux avoir un autographe, dites, vous êtes mon premier agent que je rencontre! Oh ben quand je vais dire ça aux copines...") histoire surtout de ne pas griller mon identité auprès d'Alex. Sirius était capable de détecter notre potentiel, enquêtait sur la disparition de Peter et paraissait très bien - trop bien informé - tout cela doublé d'une tête de bois, méfiant et entraîné. Le tête-à-tête avec Aaron ne s'est pas super bien passé - faut dire que mon cher frère de brood à de plus en plus de mal à gérer les rapports humains et son besoin d'autorité - mais bon, tout ce que nous avons appris c'est que ce n'est pas la CIA (pas officiellement en tous cas) et que Peter était toujours un "dossier en cours". Là, j'ai commencer à développer une paranoïa AIGUË. Ce type savait trop de choses. Trop d'agences impliquées. Trop de... tout. Et my dear Preston ne voulant pas suivre mon plan pourtant génial de tout dézinguer chez Astro Lab Synthec. etc. Suite à cela, on a contacté Perdita, et Perdita nous a filé les coordonnées de son ex-frère de brood. Max Grindberg alias tête de con. Arhimane, donc.

Ah, avant d'oublier : épisode reomantique n°2, au Starbuck. Pas Alex, mais Isidore (Dambaru) et moi il y a longtemps, très longtemps...

L'eau et les siècles avaient passé, depuis la fin de notre première histoire d'amour (Minthe et Hadès). Nous avions décidé de renouer et cela faisait une trntaine d'années que nous vivions, roi et reine, divinités de la vie et de la sagesse, dans les Terres d'Exil. J'avais créé Uluru, roche rouge, assortie aux aurores et couchers de soleil pour symboliser ce renouveau (et planquer nos trésors). Je me faisais appeler Pitjan et lui, Yankun. Nous étions officiellement unis pour rassembler des tribus dans la paix.





Eh oui, j'étais enceinte. Sans savoir vraiment comment, mais en tous cas de Dambaru à coup sûr - a priori pour la première fois et sans savoir si j'abritais en moi un dragon, un humain ou enfant-dragon... Le temps a passé, l'enfatn est né - un fils chez les hommes et il était adoré comme une divinité du soleil.


Mais Dambaru reçut des avertissements de la part de ses frères de brod : l'enfant dragon était menacé, il fallait fuir...

Retour au Starbuck café, avec un Isidore aussi perturbé que moi - et plutôt content. Nos liens, dans le passé, étaient encore plus forts que nous ne le pensions. Cela explique sans doute pourquoi j'ai complètement confiance en lui ?
Mais pas en ce Max tête-de-lard... contacté pour essayer de rentrer en relation au plus vite avec la cour des fées. Qui a retrouvé Aaron, suous notre surveillance, au Mémorial du Vietnam (ah, la chaleur bienfaisante de la terre, le crrrrr du mur...) pour lui expliquer que Lancelot et lui se sont retrouvés après qu'on l'ait envoyé (Arthur) sur la piste de "l'explosion de karma" et là, il a su que les gens soit-disant de la CIA qui ont enlevé Peter ont loué un hélico - dont il a relevé le n de série (!!) et sait avoir atterri sur la piste d'un héliport situé dans un hangar bien isolé. Mais il a évité toutes les questions gênantes, s'est arrangé pour que Aaron doive une dette de vie (tu parles) et surtout n'a fait que des réponses EVASIVES comme s'il tentait d'esquiver... un détecteur de mensonge. A part quand il s'est agi de Lancelot (amoureux de Guenièvre et voulant fuir la cour pour venir à Londres) Tête de con, langue de bois - j'avais le paranomètre à 10 sur l'échelle de Richter. Mais Aaron n'a pas voulu m'écouter. Il a foncé, Sendhil présent pour le couvrir, droit sur le piège. Et de mon côté, j'ai suivi Max tête de lard, Max le ripou qui accepte des pots de vin, mate des images porno sur le net et court les sites de rencontres (modèle blonde à gros seins). Il avait l'air emmerdé, de mauvais poil, et a glandouillé jusqu'à ce' que Sam - un flic en sale état - fasse irruption dans le bureau, armé de 2 magnums 357, et le menace pour savoir où est Peter : son coéquipier était à l'hosto à cause de cette enquête, et le petit avait disparu... Duchnock lui a servi le même baratin qu'à nous. Sauf que là, je ne pouvais faire autrement qu'aller avec Sam, pour éviter tout problème avec le brood et surtout éviter qu'il se fasse l descendre (c'est pas un dragon)...

1_ ce n'est pas "granny Whatburrows" mais Gary Watburrows

2_ j'adore les images que tu as trouvé pour le flash back

3_ Oui Sam est un petit être fragile même avec un 357 magnum dans chaque main

"granny" pour grand-mère, pour le reste sorry! et j'ai fini ma narration.

Le temps de discuter avec Sam, il me parle des Eve, de Peter, je lui explique qui je suis, ce que nous sommes. Le pauvre est dans un sale état, et je me dis qu'il faudra vraiment une fois que cette affaire sera finie, qu'on luer explique tout ce qui s'est passé, pourqu'au moins ils aient la paix.
J'avais raison, c'était un piège. On a eu beau s'être préparés, Tous sont tombés. Dans ce hangar pourri, des genre de zombis, insensibles à tout sauf à la magie de ce que j'ai compris - et surtout, mes amis qui tombent comme des mouches. Isidore, Sendhil, Sam... Aaron était à l'étage, je crée rapidement un mur pour isoler les 3 premiers, histoire de les embarquer à l'abri. Message mental pour Aaron "on se casse d'"ici - tout de suite"... mais il est tombé lui aussi. J'ai créé un dome de pierre pour les protéger, eux et la voiture, et j'ai flingué les types qui tentaient de nous avoir - avec des fléchettes et des gaz somnifères, bien sûr. Et tout ça sans karma puisque "on" me le volait. Après avoir réussi à descendre un hélico, 4 hommes, et embarquer Isidore et Sendhil (Sam était tombé) sous terre, comme il leur restait du karma ils étaient repérables... Impacts de mitrailles à distance, un beau bordel. Je suis devenue alligator, puis mouche, planquée dans la terre. J'ai été obligée de les laisser derrière. je suis sortie de ma cachette - rien, il n'y avait plus rien tout était vide. A part la pluie. En alabatros, je suis rentrée jusqu'à Washington. Direction le bureau de Max/ Arhiman. Pas là, rien pu trouver sur place. Je rentre à mon hôtel (par la fenêtre) mais j'étais attendue... Je me suis une nouvelle fois échappée. Errer, nue, dans les rues, ce n'est pas mon truc alors je suis allée dans les quartiers sud, là où ça craint un peu, j'ai dépouillé un type - Jake. Et ai réussi à appeler. Marvin, à qui j'ai laissé un message, et puis Preston. Pour les prévenir. Tous sauf moi ont été capturés. les téléphones sont sur écoute. je ne suis pas restée plus de trente s à chaque fois. Et Preston qui m'a rappelée d'une cabine va tout faire pour aider, rassembler les autres, etc. Maintenant, jeme planque, je change d'apparence au gré de ce qui est commode - après avoir pouillé un appart et revendu des bijoux en disant "je suis le vrai Robin des bois, parce que je ne tue pas, moi" - et ce n'est que le début, au moins je peux aider Alex en attendant.
ce que je vais faire, sinon :
Acheter une barre de massage S/M chez Lush, inscrie "trust me. E." et la faire porter à Alex. Espionner Arhimane (et voir à lui piquer ses objets karmiques, en attendant de le coincer), et continuer à traquer RH en attendant les autres.

je dois bien avoué que vous m'avez fait une belle partie avec pas mal de surprise et de créativité.
dans le genre créa vis à vis des pouvoirs, je ne m'attendais pas à ça

Merci. Je savais que je pouvais me transformer en n'importe quoi...
reste à conclure, pour ma part :
Dans une pièce tendue de velours et de perles, entre le monde réel et le domaine éthéré des esprits, Elladoranan et le magicien observaient, écoeurés, ce qui s'était passé. Le vieux magicien barbu, fée lui aussi, était triste pour Peter, ce jeune garçon auquel il s'était attaché, et qui n'avait pas mérité un tel sort. Elladoranan, la princesse du Printemps, pensait à ce dragon auquel elle s'était liée pour l'éternité. Aaron n'était pas Gwylerdion, il l'avait déçue, trahie, mais elle l'aimait encore - du moins ne pouvait se résoudre à le laisser terminer ainsi, impuissant et prisonnier. Et finalement, son caractère passionné l'emporta! "On ne va pas rester comme ça, sans agir! éclata-t-elle. C'est hors de question! il va y avoir un retour de flammes, et pas des moindre. Il y aura de la violence, du sang mais on va les sortir de là!" Un peu calmée, elle vit se que montrait son compagnon du doigt. Une silhouette dans la pénombre, aux aguets. Evora. "Il faut la convaincre d'agir à nos côtés," dit-il. "Mais vu son rapport avec nous, ca ne va pas être évident. "

et merci de la part d'Eladoranan

vidéo pas bonne

Tu reprends Londres ?

nan ... "Londres" s'est arrêté en mai... vous êtes en mars, donc on avancera au moins jusqu'en mai en Louisiane

EDIT, je me suis juste trompé de sujet

Rappel :
Dans une pièce tendue de velours et de perles, entre le monde réel et le domaine éthéré des esprits, Elladoranan et le magicien observaient, écoeurés, ce qui s'était passé. Le vieux magicien barbu, fée lui aussi, était triste pour Peter, ce jeune garçon auquel il s'était attaché, et qui n'avait pas mérité un tel sort. Elladoranan, la princesse du Printemps, pensait à ce dragon auquel elle s'était liée pour l'éternité. Aaron n'était pas Gwylerdion, il l'avait déçue, trahie, mais elle l'aimait encore - du moins ne pouvait se résoudre à le laisser terminer ainsi, impuissant et prisonnier. Et finalement, son caractère passionné l'emporta! "On ne va pas rester comme ça, sans agir! éclata-t-elle. C'est hors de question! il va y avoir un retour de flammes, et pas des moindre. Il y aura de la violence, du sang mais on va les sortir de là!" Un peu calmée, elle vit se que montrait son compagnon du doigt. Une silhouette dans la pénombre, aux aguets. Evora. "Il faut la convaincre d'agir à nos côtés," dit-il. "Mais vu son rapport avec nous, ca ne va pas être évident. "


Sinon...
I'm back. Bien contente que Marvin soit revenu, que les autres arrivent . le plan de Preston me paraît très bien. Juste dégoûtée de ne pouvoir être moi-même, d'être obligée de me cacher sous ces vêtements - même neufs. Je me dis aussi qu'il va vraiment falloir que je me bouge pour apprendre un style de combat moins définitif. Parce que l'autre crevure, j'ai vraiment dû me creuser la tête pour ne pas le tuer d'un coup. Bref... Là, j'ai pris sa plac, et lui va se faire gentiment interroger par Marvin et son brood.
Tout ce que j'espère, c'est que Peter et les autres sont en vie.

Grâce à Preston et au brood de la Nouvelle-Orléans, nous avons réussi à localiser la prison Pharmatrop. où étaient emprisonnés Peter, Aaron et Sendhil. Une ancienne usine de reclyclage des eaux, truc sordide et tainted sous une colline. Une saloperie à tentacules plus tard, qui a mis Marvins KO, Peter a mis le feu. A cet instant, j'ai su que c'était trop tard pour lui je suppose, mais j'aurais aimé que quelqu'un fasse quelque chose, se mette en travers du chemin des mercenaires, lui laisse une chance de vivre. Mais non. Ca ne s'est pas passé comme ça. On a croisé Aaron, qui s'est empressé de dire que Peter avait cédé - comme si lui non - et de dissimuler sa nouvelle nature. Au beau milieu des flammes.
J'ai creusé des tunnels, on est allés chercher Sendhil.
Sur le retour, j'ai découvert le cadavre de Peter, petite dépouille fragile d'un gamin grandi trop vite, d'un petit frère qui n'aurait jamais dû subir tout ça.
J'ai demandé aux autres de partir pour faire s'effondrer la base. Aaron a voulu, tout gonflé de taint qu'il était, m'en empêcher (accès de courage parce que sur son terrain, je suppose) Je crois. Myriam s'est occupée de lui.
Voilà, il n'y a plus rien maintenant. Plus qu'à trouver d'autres locaux de Pharmatrop. les faire disparaître.
Elladoranan était là. La tempête, les éclairs, c'était elle. Contente qu'elle ait été là - contre l'avis de sa cour - pour nous. Aaron a brisé le lien qui les unissait - j'ai l'impression qu'elle était toute chamboulée par ça. Je lui ai dit que ça n'en valait pas la peine. C'est compliqué les fées.
Voilà, restait Aaron à aller chercher. Accomplir mon devoir. Je lui ai laissé le choix entre quitter le brood, revenir et essayer de guérir ou la mort (apparemment, il avait pensé à rester pendant que je faisais écrouler la colline mais n'en a pas eu les tripes pour ça... décidément).

La mort de Peter fait mal. Très mal.
Le tequila ne change rien à ça.

Oups, m'a gouré de sujet.

Ce n’est pas si simple.

Je veux dire, les mots. Des mots comme « corruption », « taint ». Certains le traduisent par « infection », d’autres par « absence karmique et dépression cosmique ».

Faites votre choix.

Après cette opération foireuse de DC, me voilà entre quatre murs, à supporter les assauts des Grey, les dons de domination de l’autre cloporte, heavy-chain smoker. Ecrans saturés de films pornos, violence, Sendhil forcé de se suicider – pas de munitions dans le barillet, mais tout de même. Peter transi de froid.
Quand ai-je cédé ? Je ne saurais dire avec exactitude quand ma nature profonde s’est trouvée… Emergée. Eveillée. Comment l’absence de karma peut-elle nous emmener à accepter cette forme primaire, cette acceptation complète de notre être. Dans ce qu’il a de plus simple.

La chair pour moi, la pureté pour Eva, la colère pour Pete.

Ces traits ne viennent pas de nulle part ; le vide et l’absence les font jaillir (sans mauvais jeu de mot). Mais ils n’ont pas leur source dans cette absence. Ils sont en nous. Ils sont nous. Et c’est ce que m’ont fait accepter les Grey et les mercenaires.

L’homme à la cigarette s’est fait la malle, ses hommes, j’en ai fait mon affaire. Peter est mort. Je suis « corrompu », disent-ils. Eux. Myriam en tête – pas de zone grise, la pureté ou la souillure. Fais ton choix, m’ont-ils dit. La cheerleaders en tête, avec ses ordres et ses promesses, qui ne veut pas comprendre que j’ai BESOIN d’ETRE SEUL. Seul avec cette envie que j’ai eu, il y a moins de dix minutes de mourir. Ne plus être un poids.

Eva, aussi, avec ses impératifs et ses colères froides. Faire un choix, immédiat, sans concession ni réflexion. Alors j’ai répondu « oui », sincèrement. Je n’ai pas eu le temps de m’adresser une dernière fois à Peter, lui dire ce que je regrettai, que je l’aimais plus qu’un frère, plus que moi-même. On m’a dominé, une fois de plus, sans pouvoir faire mon deuil. On ne m’a rien laissé, ce jour-là.

Alors je vais « guérir », puisque tout le monde le souhaite, mais pas tout à fait pour moi-même ; pour combattre les Grey ; par souci de pureté, de ligne de partage entre le « bien » et le « mal » ; pour se rassurer soi-même ? Se dire que, oh, ça passe, ça n’est pas en nous ? Alors oui, je vais faire bonne figure.

Spoiler:

Quelques heures plus tard.
Sendhil pas apte à parler mais apte à pensé vous raconte par group mind sa version.




Réveillé dans une pièce noire. Au plafond des constellations. Dont celle du dragon qui s'illuminait de temps à autre. Ils passaient sur des écrans des images horribles. A croire qu'on a bien fait d'aller voir les horreurs d'enfant soldats ou autres monstres avant. La torture était donc mentale dans un premier temps. moi fixé sur cette table en métal. Puis ils ont ajoutés les caméras donnant sur les tortures faites à Peter et Aaron. Je ne voyais pas ce qu'ils te faisaient subir Aaron, mais ça n'avait pas l'air grandiose non plus.
La privation de sommeil et la lumièe fait que je ne peux pas dire combien de temps je suis resté comme ça; Ensuite le Grey man est revenu accompagné d'u militaire. Le militaire ne le voyaix ni entandait pas; Etrange; Moi si . Un truc à devenir fou...

to be continue...

N'oublie pas que j'ai récupéré les objets karmiques de Grindberg et que j'en ai acheté d'autres, chez des antiquaires pour aider Sendhil et Marvin à guérir.

In MIND : Je suis désolée de ne pas être intervenue plus tôt. je ne savais pas où vous étiez. Et sans Preston et ses amis de La Nouvelle-Orléans, il aurait été impossible de vous localiser.