[L5R] campagne lacenaire : les invasions barbares..

le role principal etait de surveiller les frontières de l'empire des invasions barabre il me semble. mais je ne suis pas historien rokugani:)

fablyrr a écrit:: le role principal etait de surveiller les frontières de l'empire des invasions barabre il me semble. mais je ne suis pas historien rokugani:)

C'est pas un peu en concurrence avec le clan du Lion ça qui gère les forces armées de L'empire

non eux c'est en interne a l'empire... enfin a la limite L'ace est le plus amene de répondre a cela Smile

Alors, de mémoire.
Le Clan de la Licorne n'a pas, contrairement aux autres, de "rôle officiel". En fait, ces rôles sont effectivement historiques, liés aux décisions des kamis fondateurs. Si Hida décida de lutter contre l'Outremonde, Bayushi se donna pour mission de protéger l'Empire et son honneur... quelque soit le prix.
Les Shinjo sont partis au-delà des frontières pour découvrir des menaces extérieures et les annihiler dès que possible. Depuis son retour à Rokugan, le Clan est oprhelin de fonction. Ce qui ne l'empêche pas d'agir et de vivre. Le Clan du Lion ne "protège" pas l'Empire dans son ensemble. Sous les Hantei il servait de bras armé et de force de dissuassion - aujourd'hui c'est le Clan du Crabe qui s'en charge.

Voiloù Wink

Merci de toutes ses précisions lac'

De rien.
Annonce !

Lundi, les Maisons Ide et Otaku, au rapport, minimum.

Lacenaire a écrit:: De rien.
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Lundi, les Maisons Ide et Otaku, au rapport, minimum.

pas de Grue ni de Scorpion ?

Pas pour le moment, mais c'est bien sûr prévu. Après la Licorne je passerais sans doute aux... Phénix. cat

Lacenaire a écrit:: Pas pour le moment, mais c'est bien sûr prévu. Après la Licorne je passerais sans doute aux... Phénix.

Je peux d'ores et déjà te dire que...
Le shiba est en voie de disparition.
Le Asako... n'est pas une espèce protégée.
Le Isawa mériterait un chouïa de redescendre sur terre.
Les vierges du clan devraient arrêter Rezan et lire eplutôt la biographie interdite de Toshimoko, celle qui circule sous le manteau...
Les anciens devraient sérieusement penser arrêter de casser les c... aux gens sous prétexte de tradition et transformer leur frustration de vieillards impotants en activités constructives : prier les fortunes par exemple.

c'est que tu aimes ton clan toi lol!

fablyrr a écrit:: c'est que tu aimes ton clan toi

Oui, mais tu connais le proverbe gaijin : qui aime bien châtie bien!!!

donc tu les adores lol!

fablyrr a écrit:: donc tu les adores

Eh oui! Sinon, je ne serais pas allée faire l'andouille à coup de "boules de feu" dans le nord de Rokugan!

Lov' my player lol!

Lacenaire a écrit:: Lov' my player

:pandamum:

pandore a écrit:

fablyrr a écrit:: c'est que tu aimes ton clan toi

Oui, mais tu connais le proverbe gaijin : qui aime bien châtie bien!!!

Et tu as pas peur des répressions de ton clan ? [L5R] campagne lacenaire : les invasions barbares.. - Page 4 Fouet-sadique

Non. D'abord, parce que Shiba Tashi, mon neveu, va intégrer une école Shiba, soutenu en cela par Shiba Ujimitsu, champion du Clan qui a donné sa parole. Ensuite, parce qu'au pire, je me retrouverai ronin.
Et alors ?
Ca ne changera pas beaucoup ma façon de vivre...

Note de la joueuse : Oroko a erré pendant6 ans dans les terres dévastées de son clan, protégeant son neveu (alors bébé puis tout petit) des attaques de l'outremonde et de l'ombre puis, des brigands, ce tout en aidant les paysans à reconstruire à planter, etc. Alors qu'elle ait ou non un joli kimono et un nom.... ça ne change pas grand chose.

Là effectivement ça explique tout lol!

Ailean a écrit:: Là effectivement ça explique tout

bon, évidemment ça a aussi des avantages mais...

Je commence à comprendre pourquoi le Maître du Feu a craqué sur Oroko-chan :P

La Famille Otaku ne s’oppose en rien à eux, messires.
Voilà une Maison dont la seule existence prouve ce que j’avance, sur l’ensemble du Clan. Durant la guerre contre l’Ombre, les Otaku ont affronté le mal sans coup férir. Le seigneur, Otaku Kamoko, a renoncé à ses vendettas, proscrit celles de ses vassaux et réunit sous la bannière violette une terrible armée. Elle n’a pas hésité à soutenir le Clan du Crabe, quand celui-ci a cessé de lancer des assauts sur les Hantei – malgré la haine qu’elle voue à Hida Tsuru, l’oncle de l’actuel seigneur. Et tout cela pour le bien de l’Empire. Les shiotome ont mené, flanc contre flanc, la charge aux portes de Tsuma, aux dernières heures de la guerre. Toute la Maison est un exemple pour nous autres, samouraïs du Clan de la Licorne.
Impassibles, les Otaku voient les Moto se démarquer. Les vierges de bataille comprennent mal les remaniements militaires, mais se taisent. Pas qu’elles soient lâches, messires, ni distantes. Bien au contraire : elles attendent qu’éclate un conflit, dans lequel le Clan serait impliqué. Alors tous sauront si, oui ou non, les plans et les réformes de Tadenori-sama sont dignes d’être respectés. Après quoi les Otaku retourneront à leurs tentes et à leurs forts, sans commenter les évènements. Comme vous le voyez, la Maison n’a pas beaucoup évolué. Elle demeure l’une des plus implacables de Rokugan, tout en étant l’une des plus discrètes. Aucun de ses membres ne s’agite à la cour de Tsuma ou d’ailleurs. L’attention du seigneur est tournée vers le Clan du Crabe, en partie, et en direction du Clan du Lion, dont la situation est préoccupante. Kamoko-sama prie chaque jour pour, enfin, tremper son sabre dans le sang de Tsuru-san ; ses vassales les plus proches prétendent qu’elle a refusé que sa Maison patrouille aux frontières Matsu, Ikoma et Kitsu. Elle aurait renvoyé Moto Tadenori-sama à ses provinces, objectant que mobiliser les shiotome tenait de la déclaration de guerre ouverte avec leur voisin. Or, qu’on se le dise, les Otaku aiment la bataille, mais ne dégainent – le plus souvent – que pour venger un proche ou sauvegarder la paix. Si la Maison Moto l’indiffère, provoquer par la seule présence des vierges de bataille les gens du Clan du Lion la rebute.
Je tiens à rassurer vos deux augustes personnes : Kamoko-sama ne cherchera pas Hida Tsuru-sama sur un champ de bataille. Elle ne tient pas plus à agresser le Crabe que le Lion, et se gardera bien de violer les frontières de ces deux-là. Nul ne sait vraiment comment elle compte s’y prendre pour provoquer le samouraï vieillissant, sans embraser au moins deux Maisons majeures, dont une d’ascendance divine. Gardons en elle une confiance inébranlable : rares sont les escarmouches entre samouraïs impliquant un ou une Otaku. La Famille n’a pas pour habitude de verser inutilement le sang d’un adversaire ou d’un ennemi. De là à les considérer comme des pacifistes, il y a un pas que je ne franchirais pas. Imaginez un instant que les Matsu ou les Akodo – ou qui que ce soit d’autre – traversent les frontières du Clan de la Licorne. S’en prennent à ses paysans, à ses vassaux les plus insignifiants. Si les Otaku rechignent à dégainer pour peu de chose, ils sabrent sans pitié qui les blesse. Pour préciser ma pensée : n’attendez pas de la Famille Otaku qu’elle se force à ignorer un affront, maintenant ou plus tard. Ce n’est pas dans ses mœurs. Et je ne crois pas Moto Tadenori-sama capable de les raisonner. Quant à Shinjo Yokatsu-sama, les Fortunes seules savent quel discours il leur servirait.

A l’instar de la Famille Ide !
J’imagine que vos seigneuries n’en ont pas vus l’ombre d’un, ces derniers temps. Il est surprenant qu’une maigre délégation seulement se soit jointe à la cour de Tsuma – du moins pense tout Rokugan. Détrompez-vous : ces diplomates parcourent l’Empire, en petits groupes bien protégés, l’hiver durant. Ils bravent les intempéries et intègrent, trois mois durant, les cours mineures de chaque Clan majeur. Qu’il est pratique de se vêtir de fourrure, messires ! Les délégations Ide font irruption, au cœur de l’hiver, embaument les lieux de récits exotiques et d’épices étrangères. Elles viennent en paix, emportent les autres courtisans dans des soirées gaijins – épurées, de bien entendu – à leurs frais. La Maison Ide n’envie rien aux Moto : elle frappe de biais, avec ferveur et la main sûre, où l’adversaire s’y attend le moins. A la seule différence que la cible du diplomate Ide apprécie l’assaut. Et respire encore, ceci dit. L’originalité de nos racines époustoufle le rokugani moyen, qui ne nous a jamais vraiment fréquenté. Nos courtisans, déjà plus à même d’anticiper les évènements, en jouent, sans vergogne, pour gagner un avantage certain.
Que leur rapportent ces victoires ? La stabilité. Les Ide tissent, loin des regards, des liens entre les vassaux de chaque Famille majeure, celles sans ascendances divines. Ils enchantent leur auditoire, quand l’atmosphère s’y prête – et le saké de la Famille Moto est en cela d’une grande aide. Rapprocher les personnes, provoquer l’étincelle qui manque entre elles. Sous l’attention d’un Ide rompu aux arts courtois, naissent amitiés et amours quelques fois sincères. Qu’il s’agisse d’un biwa ou d’un simple chant, ces diplomates sans aucune mesure capturent les esprits et ne les relâchent plus. Déjà la Maison Daidoji – qui en a grandement conscience mais n’ose pas le révéler de trop – doit à la Famille Ide ses meilleures alliances hivernales. Ensuite les instructeurs du Clan du Dragon, principalement des Agasha, redevables – et heureux de l’être – aux Ide, pour leur avoir facilité le passage aux douanes. Puis des Hida, au grand désarroi de Otaku Kamoko-sama, pour des divertissements inattendus, entre deux tours de garde et, qui sait, d’une attaque d’ogres en maraude. Si les courtisans Doji et Bayushi apprécient peu la démarche, je me plais à croire qu’elle profite à tout l’Empire. Certains objecteraient que les liens ainsi établis sont à double tranchant. Combien de conflits ont éclaté après qu’une alliance entre Clan ait mal tournée ? Oh, des pléthores, très certainement. A quelques exceptions près, ces prises de bec n’ont pas causé de grande perte aux intéressés. La Famille Ide pense même que cela peut éviter des guerres, et le répète à qui les questionne : rapprocher les Clans, par amitié ou mariage, c’est faire prévaloir la parole sur le sabre. En ce sens la Maison de Ide Tadaji-sama a reçu le soutien de Shinjo Yokatsu-sama et de Otaku Kamoko-sama. Les Moto ne se sont pas prononcé, tout occupés à réformer nos armées.
Si la manœuvre, d’une ampleur étonnante, porte ses fruits, il ne serait pas impossible que la Maison Ide gagne les faveurs de la cour de Tsuma. Son retour serait alors triomphant, même si cela doit prendre encore des années. Des gens parmi mes proches estiment qu’au rythme auquel se soumettent les Ide, la Maison Miya ne devrait pas tarder à venir les épauler. Quelle accointance ! Les faiseurs de paix impériaux, parmi les meilleurs diplomates de Rokugan, gratifiant les Ide de leur soutien ! Ces mêmes proches ont grand espoir : peut-être même que les Ide seraient à même de régler le problème des Iuchi.

Eux, les Iuchi. J’ai à leur sujet de sombres révélations à vous faire. Cela ne me tient pas à cœur, mais je tiendrais ma promesse : vous servir au mieux. Auparavant une Maison austère, malgré ses richesses, et discrète, alors qu’elle dispose d’une magie unique, c’est changée que nous la trouvons. Les invasions barbares ont semé un doute atroce parmi le Clan de la Licorne, doute qui se propage très vite à travers Rokugan. D’après les rumeurs, ces sauvages dégénérés qui déferlèrent au nord de l’Empire sont la Famille Iuchi. Ces gens, dont certains sont de mes conseillers, dont mon épouse est, seraient des imposteurs. De vils barbares, bien moins respectables que les créatures sanguinaires balayées sur les terres du Clan du Phénix. Cette idée terrifie tout le Clan.
Mais nous en avons des preuves, cent fois hélas. D’abord les reliques sacrées que nous a remit Ujina – le cristal de Dame Shinjo et l’éventail de Dame Doji –, l’infâme traître. Il s’agit de vrais. Ensuite les reliques que nous pensions vraies. Ce sont des fausses. Peut-être Ujina, dont le nom devrait être souillé, a-t-il subtilisé les originaux, pour les remplacer par des copies ? On dit que sa magie frisait l’omnipotence, qu’il a aplani des montagnes et éradiqué – d’une seule pensée – des villes et des provinces. « Se rattraper aux branches permet juste de retarder la chute », me répète souvent mon père. Ajoutons à ce faisceau de présomptions la langue des barbares, un rokugani bâtard, très loin des canons admis dans l’Empire. Se pourrait-il que Ujina le monstre puisse, de son vivant, enseigner un idiome à tout un peuple ? Sa magie pouvait-elle à ce point affecter la réalité ? D’autant plus une facette immatérielle d’un monde aussi matériel que le nôtre ? Encore une fois, l’idée m’arrache des soupirs amers. Y croire reviendrait à prêter foi à un conte. Pour finir passons rapidement sur l’enquête interne au Clan, dirigée par des samouraïs triés sur le volet : Otaku Usuïa, Moto Chang et Shinjo Yokatsu-sama. Les irrégularités sont, après un examen poussé, flagrantes. Les généalogies de la Maison Iuchi sont faussées, très troubles. Si un Otaku est capable de faire remonter son lignage jusqu’au fondateur de sa famille, il n’en va pas de même pour un Iuchi. Sept siècles d’exil n’ont pas autant troublé les généalogies Ide ou Shinjo. Il manque des noms, certains se répètent. Des enfants apparaissent, sans parents, des décennies après leur extinction, des familles de vassaux renaissent, sans qu’aucun registre ne consigne ni pourquoi ni comment. Toutes ces archives, épluchées avec soin, sont poussiéreuses, délicates. L’archiviste de la Maison ne connaissait même pas leur existence. Il a demandé le droit au seppuku, que lui a refusé Yokatsu-sama. Mais nous n’en savons guère plus. Les membres de la Famille restent bouche bée, la tête haute.
Ils entendent bien rester fiers, même coupables. Ils ignorent tout de cette supercherie, s’il y a lieu de nommer cela ainsi. Ce sont des shugenja accomplis, dépositaires d’une magie unique, le meishodo, la sorcellerie des noms, et restent les seuls gardiens de cet art. Tout l’Empire les regarde d’un œil vigilant, soupçonneux. L’inquisition n’a pas été encore lâchée, retenue par son seul maître, Hotaru-Maru premier. Les représentants de la Maison envoyés aux cours hivernales ont été rappelés, et vite remplacés par des courtisans Ide. La morgue, très caractéristique de quelqu’un de son rang, du seigneur Iuchi n’aide pas la réputation de toute la Famille. Peut-on lui reprocher de faire face, vaille que vaille ? Je ne crois pas. Si son attitude lui coûte plus qu’elle ne lui rapporte, je la trouve normale. Tout le Clan de la Licorne souffre de ce problème. Son souci d’intégration lui pèse davantage ; Moto Tadenori-sama avait pour les Iuchi et leur magie une place de choix ; mon père a toujours compté sur eux et leur sagesse ; et les Otaku ? Elles respectaient énormément ces shugenja et leurs traditions. Le Clan de la Licorne se tourne vers lui-même, messires. Prenez-en conscience. Nous n’avions pas porté ainsi attention à notre survie depuis notre retour à Rokugan.
C’était il y a quatre siècles.

Et comme la tradition le veut chez nous, une nouveauté ne vient jamais seule. En quatre siècles seulement le Clan de la Licorne a vu naître une nouvelle Famille, les Horiuchi. Iuchi Shoan, en érigeant un rempart d’au entre les enfants de Yokatsu-sama et des bandits, a reçu un nom nouveau. D’abord la damoiselle n’en a pas fait grand usage. Elle n’accepta aucun vassal, décourageant rapidement les lames-liges qui se présentaient à elle, au même titre que ses prétendants. On pensait alors qu’aussitôt née, la Maison Horiuchi s’éteindrait, faute de vassaux et d’héritier. C’était sans compter mon père, qui n’use que rarement de son plein pouvoir. Il mariait son aîné, ma personne, en l’occurrence, à la Demoiselle, en faisant une Dame.
Depuis les choses ont bougé, lentement et sûrement, dans un sens que j’espère bon. Sur mon impulsion, et parce que ma condition le requière, nous avons embauché des vassaux. Des Moto, des Shinjo, des Otaku et des Iuchi sont venus nous présenter leur vœu de vassalité, en accord avec leurs seigneurs respectifs. Il aurait été inconvenant d’agir autrement : c’eût été interférer avec les desseins du Champion du Clan de la Licorne. Nous voici donc à la tête d’une dizaine de maisons vassales, qui ont chacune accepté la charge de cinq ou six maisons subalternes. Aujourd’hui les Horiuchi comptent un bon millier de cavaliers. Nos terres font concurrence à celles des Shinjo, sur la production de riz. Du moins à l’arpent de rizière, pour être franc. La diversité de nos gens est épatante. Grâce aux diplomates Ide, toujours avec le concours de Shinjo Yokatsu-sama, les anciens Moto, Shinjo, Otaku et Ide des nôtres ont encore accès à leur dojo respectif. Nous ne comptons pas vraiment : nous sommes trop diffus pour cela. Nos vassaux retourneront dès que nécessaire aux fonctions qui étaient les leurs avant de nous rejoindre, sauf une poignée. Qu’il s’agisse d’une crise passagère ou d’une véritable guerre, la Maison se verra dépouillée des siens – courtisans, sabreurs et shugenja, presque tous. Il nous reste à faire nos preuves, très concrètement. Celles et ceux qui nous servent le savent, et redoublent d’effort. Cet élan n’est pas passé inaperçu. C’est déjà une victoire, en soi. Espérons que la Famille Horiuchi puisse aller de l’avant, prouver sa véritable valeur. Nos valeurs sont celles des Shinjo : justice et force. Nos buts sont ceux des Ide : paix et concorde. Notre force n’envie rien à celle du Khan : nous frappons sans dévier de notre voie. Nous partageons avec les Otaku une qualité essentielle : la retenue. Quelque part, très sincèrement, jamais Maison n’avait tant incarné le Clan de la Licorne. Sans nul doute était-ce la volonté de Shinjo Yokatsu-sama. Reste à la pousse que nous sommes de croître et de se renforcer.

Que déclarer en conclusion ? Des étrangers, voilà ce que nous sommes. Nos coutumes sont celles de Rokugan, malgré les apparences. Mais en ces terres l’apparence justifie tout. Notre franc-parler et nos nourritures sont celui et celles de l’Empire. Seulement voilà, on ne mange pas de la même façon à Gisei Toshi qu’à Shiro Shinjo. Notre cuir effraie les officiels. Leur façade nous trouble, leur hypocrisie mine nos efforts. Quatre siècles plus tard, nous ne comprenons toujours pas pourquoi les apparences priment autant. Croyez-vous que le règne, nouveau, de la Luciole change quoi que ce soit à ce propos ? Aussi puissant soit-il, l’Empereur doit composer avec les Grues et les Scorpions, sans même évoquer les Lions. Mon Clan reste étranger aux plus fines subtilités de Rokugan, sans pour autant se laisser faire. Le retour des Moto a imprimé une dynamique nouvelle à tout le Clan. La montée en puissance des Horiuchi a tempéré tout cela, ainsi que l’action des Ide. Les Iuchi continuent de troubler le jeu politique de la Licorne. Les Shinjo gardent les rênes, attentifs. Les dissensions entre Akodo et Matsu préoccupent tout le Clan, ainsi que le déploiement de la Maison Mirumoto. Il en faut parfois moins pour embraser une région. Ce serait le premier bain de sang entre Clan majeur – ou entre Familles d’un même Clan ! – depuis le début du règne de la Luciole. Le début d’une ère nouvelle, sans vrai précédent. Le Clan de la Licorne agira pour le bien de l’Empire, dans la mesure de ses moyens, messires.

Soyez-en assurés.

Votre serviteur dévoué,

Horiuchi Yasamura, « le semeur de graines ».

Bon, avec un jour de retard, hop, le Clan de la Licorne, c'est fait. Dans les tuyaux, mais pas avant Jeudi, le Phénix :burn:

ayé j'ai lu la licorne...j'attend la suite maintenant Twisted Evil

Sorry, j'aurais peut-être un peu de retard Suspect

mwouahahahahahah Twisted Evil

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