Background pj Pandore campagne : beyond the stars

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oui, je sais ca veut dire qu'il faut fair e un jet de dés...

Je crois que j'ai trouvé les 2 dernières nouvelles de mon recueil - quelque chose sur la résignation, le fait de s'habituer progresivement à devenir un con. Et la dernière sur le suicide.

Ca traduit bien mon état d'esprit. Même si je n'ai pas l'impression de devenir "bof" et que je ne suis pas suicidaire, ce n'est pas le problème. Je crois que je me suis remise en mode coquille. C'est ce qu'il y a de plus simple. Dire aux gens ce qu'ils veulent entendre. ne pas faire trop de bruit. S'isoler - et écrire, e espérant rendre le monde moins con.

In memoriam Draconis

1 - Votre nom, prénom, ethnie?
Evelia Vargas, dite Evora, mexicaine


2- D'ou venez vous? êtes vous originaire de Londres?
Je viens de Ciudad Juarez, Mexique. La ville des disparues.
Une des cités- aussi - où le général Pancho Villa a brillé... Mais aujourd'hui, en dehors des enseignes lumineuses des bars il n'y a plus grand chose de brillant, dans le coin.

3 - A quoi ressemblez-vous physiquement ?
On me dit souvent que je ressemble un peu à Angelina Jolie, c'est gentil,non ?
Peau mate, yeux noirs, cheveux noirs (parfois "hennifiés"), 1,75.
Mes autres "visages", ceux de miss Jones et ceux de la "soeur" de Tequila, sont plus exotiques...

4- Qu'est ce qui vous laisse croire que vous êtes quelqu'un de spécial?
J'ai tué mon premier homme a dix ans. Je n'ai pas cessé depuis et je ne me sens pas particulièremet anormale, ni décalée, ni malsaine.
Mon meilleur ami s'appelle Tequila, c'est un boa constrictor femelle, albinos, âgé de huit ans.
Et pour le côté mystique... J'ai mâché du peyotl une fois, j'ai rêvé de terres étranges, de trésors enfouis, de créatures millénaires... J'ai rêvé du serpent à plumes, j'ai rêvé de dragons, et j'étais parmi eux... J'ai demandé à Maya, une vieille indienne, ce que cela signifiait : "tu es bien plus que ce que tu crois être"... J'ai cessé de mâcher du peyotl et j'ai continué à rêver.

5 - Avez vous des croyances religieuses ou autre?
Enfant, je croyais en dieu, et en la vierge de Guadalupe.
Adolescente, j'ai cru dans ce que je connaissais des divinités antiques.
Aujourd'hui, je crois en moi.

6 - que pensez vous de l'occulte en général? (magie blanche, magie noire, voyant, etc...)
L'occulte a toujours été présent, dans ma vie. Je suis née dans une contrée où les gens, parfois, n'ont plus que ça. Où les fantômes sont les seuls à pouvoir les guider vers le cadavre de leur enfant. Ou la Llorona vengeresse hante la nuit. Où le dieu jaguar est vénéré... J'ai traversé des contrées où les gens pratiquaient le vaudou, aussi. L'cculte existe, la magie est partout - à Wonderland plus encore qu'ailleurs... Aux hommes d'en comprendre les arcanes et d'en faire bon usage (c'est pas gagné, ceci dit).
Personnellement, l'idée d'apprendre des rites et autres invocations en sacrifiant un poulet qui serait bien plus à sa place dans l'estomac de Tequila, ça m'ennuie à un point... !!!


7 - pratiquez vous dans le domaine de l'occulte / la sorcellerie? Quest ce qui vous intéresse dedans?
Ca existe, je fais avec, mais ce n'est pas mon truc. Ca m'endort.

8 - Ou vivez vous à Londres? Que pensez vous de cette ville?
J'ai trouvé un appartement sur Cannon Street, qui m'offre une vue superbe sur le London's Bridge et la Tour de Londres... Lumineux, fonctionnel, assez spacieux, que demander de plus ?


9- Quels milieux fréquentez vous ( gang, haute société, artistiques, administratif, etc...)?
Je suis en train de poser mes marques, en fait. Je ne suis à Londres que depuis 3 mois. Ma couverture de "body part model" m'amène à côtoyer la "haute société" - et on vrai métier me contraint à m'adapter à tout un tas de personnes différentes - y compris le milieu du crime et des gangs...

10 - Sur le domaine de la vie nocturne, quel genre de lieux fréquentez vous (soiree mondaine, séances de voyance, night club branché, soirée punk, etc...)?
C'est assez hétéroclite, en fait. J'aime beaucoup les clubs - le genre d'endroits un peu cosy où on peut écouter du jazz, danser le tango sans se bousculer. Mais de manière générale, je suis à mon aise à peu près partout - dans le pire des cas, je m'amuse à observer les gens - un peu comme si c'était des proies. Il m'est même arrivé d'empêcher à une ou deux reprises des catastrophes.


11- Avez vous de la famille ou des amis ? (c'est mieux de mettre une petite description en plus)
Ma petite soeur est peintre et vit à Mexico. Nous ne nous voyons presque plus. Je crois que je lui fait peur. Ma mère est morte il y a longtemps.
Et mon père... C'est le premier que j'ai tué.
Tequila, donc... Un boa constrictor que j'ai récupéré chez une cible, elle déprimait complètement (les serpents peuvent faire des dépressions, ce n'est pas une plaisanterie) et pelait. Aujourd'hui, elle va très bien... En fait, j'ai énormément de relations, mais ces 20 dernières années (*lol*) je n'ai pas vraiment eu le temps de m'attacher.

12 - Avez vous des problemes (ennemis?) avec des gens? (description aussi)
J'ai certainement des ennemis qui sont encore en vie.
Sinon, de manière générale, j'ai beaucoup de mal à supporter les gens mous, lâches, nombrilistes et égoïstes.

13- Avez vous un casier judiciaire?
Avec mon métier, ce ne serait pas très prudent, vous ne croyez pas ?

14 - Quel est votre métier/occupation?
Tueuse professionnelle.
Et body part model (doublure fesse, poitrine et pieds...) en couverture, mais de plus en plus rarement

15 Par ce métier avez vous des contacts importants avec des gens de ce milieu?
Oui.
Déjà, ca m'a permis d'avoir tout un tas de passeports bien utiles. Ensuite, grâce à mes connaissances, j'ai des armes de qualité.
Plein de lingerie gratuite (Amor Latino, Mint Siren, Aubade)... Des pass pour des défilés, des invitations à des soirées, bref, c'est assez pratique surout quand ma cible fait partie de la "haute" (ou a l'argent pour le croire)...

16 - Vos passions, hobbies, gout et dégout?
Tango, Rancheros ... Guitarra espanola... Tequilas et mariachis... pour le côté mexicain.
Jazz, blues et champagne pour le côté british.

J'adore les animaux en général (même si c'est un eu dur d'avoir autre chose qu'un boa...) et en particulier les animaux rares, dangereux, etc. Diable de tasmanie, jaguar noir, etc... Je lis énormément... Et voilà.
Ce que je supporte pas ? Le trafic d'organes, par exemple... Les violeurs impunis. La lâcheté humaine, la corruption, la vulgarité et les parvenus.
Les gens qui croient que tout s'achète, même le respect. Même l'innocence.

17 - Avez vous un tic? si oui lequel?
Moi, non mais "miss Jones" regarde souvent sa montre, ça déstabilise les gens.

18 - A quoi ressemblez vous physiquement et vestimentairement?
Comme je l'ai dit, j'ai trente ans, j'ai la peau mate, plutôt cuivrée et les cheveux et les yeux noirs.
Vestimentairement parlant, quand je ne suis pas en "service commandé", j'ai tendance à mettre des vêtements plutôt sexy, débardeurs moulants et pulls en v, petites robes noires, ou jeans destroy sur haut "couture". Et je mets aussi des talons haut. Quand je travaille, c'est autre chose. Secret professionnel.


19 - Avez vous un intérêt pour la mythologie?
Oui, mais j'ai beaucoup de retard à rattraper


20 - Votre plus grande qualité? Votre plus grand défaut ? (selon vous)
Je suis adaptable... Un défaut ? Il est possible, voire probable, que je sois un peu trop autocrate et cynique sur les bords.

21 - Votre plus grande qualité? Votre plus grand défaut ? (selon vos proches)
Elle est courageuse et souvent drôle.
Elle est terrifiante, bizarre, c'est pas un monstre mais bon... presque (A dit un soir ma soeur à son mari, ne sachant pas que j'entendais...)

22 - Quels sont vos lectures, musiques, film, bd préférés? Pourquoi?

- Musique :
Chavela Vargas, pour ne citer qu'elle. Sa voix m'émeut et les paroles de ses chansons aussi.
John Lee Hooker - sa voix...
Je me rends compte que les "voix" comptent énormément.

- Films :
Tarentino, Le seigneur des Anneaux, les Die Hard et autres pirateries,...
C'est mon côté "j'ai grandi dans les favelas"... J'aime les gros budget, les grands spectacles et les explosions, les films d'aventures, etc.

- BD :
Petite, je récupérais des comics, genre Ghost rider et des vieux numéro de Kaliman (l'homme invicible). Mais je n'en lis plus depuis des années.

- Livres :
A part mes livres sur les animaux, je suis devenue complètement boulimique avec le temps, je lis tout ce qui me tombe sous la main, romans d'amour, récits noirs, polars, etc. Classique, théâtre, histoire... J'ai aujourd'hui du temps, le temps de rattraper mon retard.

Historique

Je suis née dans une favela, tout près de Ciudad Juarez. Ma mère travaillait à l'usine, mon père travaillait aussi je crois, et buvait beaucoup. Nous vivions dans la misère, avec mes deux petites soeurs.
Il ne m'a jamais touchée.
Mais il a permis à ses amis (ma mère travaillait de nuit, la joie des trois huit) et d'ailleurs ne s'est pas gêné non plus - de s'muser avec Salma, ma première petite soeur. Salma est morte, en me chuchotant ce qu'on lui avait fait. Je l'ai retouvée agonisante, dans un fossé nous servant de décharge. Oui, je sais, c'est surréaliste, mais tout le monde se fout des petites filles qui crèvent à Ciudad Juarez.
Le goût du sang avait dû lui venir, comme on dit. Il a recommencé, avec Paloma, mon autre petite soeur. Cette fois, je ne l'ai pas laissé faire. J'ai pris une barre de fer, je ne sais même pas ce qu'elle faisait là, si ça se trouve c'était lui qui l'avait ramené pour se protéger, au cas où, et je lui ai fracassé la tête.
Ca n'a pas beauoup plu à ma mère, évidemment. La pauvre, je n'ai rien contre elle mais elle értait tellement habituée à ne pas voir, qu'un train aurait roulé sur ses propres enfants, juste sous se yeux elle n'aurait rien remarqué et rien cru. Je suis partie de chez moi, mue par une sorte d'instinct que je peux qu'attribuer, aujourd'hui, à ma nature première. Je savais où aller, quoi faire, comment me débrouiller dans les favelas affreuses de Juarez pour survivre. Intégrer une bande. Casser quelques bras. Survivre. Apprendre à se défendre. Apprendre a tuer... Les premiers contrats que j'ai fait, ils n'étaient pas payés. C'était les contrats de "moi-même pour moi-même" - j'ai retrouvé les hommes qui avaient violé et tué Salma, et je les ai tous éliminés. Les uns après les autres. C'est alors que j'ai été repérée. Pour mes talents particuliers de tueuse. Pascual Gimenez. J'ai passé quelques années sous ses ordres, disons que nous n'avions pas vraiment la même façon de voir le monde. Même s'il m'a appris beaucoup de choses. Je lui en ai été reconnaissante : il n'a pas souffert lorsque je l'ai abattu. Il faisait du trafic d'organes - organes d'enfant en majorité.
Après cela, je suis retournée à Juarez (j'avais déménagé dans la banlieue de Mexico). J'ai appris que ma mère était morte ma petite soeur avait été récupérée in extremis par Maya, une vieille Nahua... C'est là que j'ai eu mon expérience mystique à base de peyotl, c'est là que j'ai réellemet pris conscience de mon héritage "draconique". C'était en 2001. Peu de temps après, j'ai réussi à payer des études à ma petite soeur, puis je suis partie pour les Etats-unis. Entre-deux, ma couverture de "body part model", un truc concocté par feu Pascual et moi, fonctionnait bien - et je commençais à être connue dans les deux milieux. pas autant que maintenant, bien sûr, mais assez pour que certains hommes déglutissent en me voyant entrer dans leurs bars pourris, et pas à cause de ma poitrine... Assez pour que, dans les favelas, "on" sache qu'il m'arrivait de travailler pour moins cher, quand il s'agissait de "bonnes causes"... Californie, Floride, Mexique, Cuba, puis l'Europe - j'ai voyagé partout, la plupart du temps pour des contrats, de temps à autre pour le plaisir et aujourd'hui, je suis absolument indépendante. Pour me contacter, il faut passer par "miss jones", mon "agent criminel"... Je travaille sur les cas qui m'intéressent - et généralement, les clients savent me trouver et me payer pour ces "cas" précis. Mon dernier était à Londres, un riche industriel qui possédait des usines non réglementaires en Asie... Et se foutait de la santé de ses employés. Je suis ravie d'avoir accepté, même si le tari était baissé de 20%, car outre l'impresion de faire une BA, j'ai découvert qu'à Londres, mon potentiel était bien plus développé qu'ailleurs - et mes rêves draconiques s'intensifient...

Miss Jones


Pour me contacter, il faut passer par elle.... vive les changements d'apparence...

Moi sous ma troisième forme


Et mon boa femelle, Tequila :

Ce à quoi vous avez échappé :

La légende veut qu’il soit méchant et colérique. Lors de l’installation des premiers colons en Tasmanie, les diables venaient chaparder dans les bourgs. Certains fermiers réussirent à apprivoiser des diables. Ils en firent des animaux de compagnie aussi affectueux qu’un chien. C’est l’un des rares marsupiaux carnivores à pouvoir être domestiqué. Ils se révèlent d’agréable compagnons, joueurs et fidèles. Domestiqués, ils changent totalement leurs habitudes nocturnes. Ils adorent l’eau et s’offrent volontiers des bains de soleil.

ou encore ça...

Le plus petit chat du monde, rare, que l'on trouve en Asie essentiellement. Il chasse la nuit et est peu craintif. Il s'approche parfois des habitations. Capturé jeune, il peut être domestiqué.

ou, plus encombrant...

Un petit jaguar noir de rien du tout....

merci a toi 30 milions d'amis :mdrbis:

petit lien pour visuel de ton perso :

http://www.justsayah.com/pages/AHpg5.html

Il y a de ça!!!

Evora je l'adore déjà :lgift: Viva Mexico !!!

oui a croire que nos femmes on une conception similaire de la femme fatale

Ben faut pas lui péter les c... c'est tout.
J'ai pris le print, il est parfait!

Viva la revolucion!!!

Evora (pour magazine féminin)

Vous
êtes d’origine mexicaine et vous avez rapidement évolué dans le milieu
de la mode pour être body part model. Un parcours qui aurait pu vous
conduire sur le chemin de top model, mais vous restez face cachée.

Pouvez-vous nous dire pourquoi body part et pas simplement model ?

Plusieurs raisons, en fait : le conservatisme qui dans certaines régions de mon pays, hélas, confondent mannequin et catin... Quand on a quinze ans, on préfère être discret... et puis, mon agent de l'époque m'a prévenue : "si tu veux faire les couvertures, il va falloir m'arranger ça (Evora montre sa bouche) et ça (elle montre ses fesses)". la mode était déjà aux squelettes - moins qu'à la fin de la décennie, mais quand même... La chirurgie esthétique ne m'intéressait pas, et ne m'intéresse toujours pas. J'ai donc renoncé aux podiums... Et finalement, je dois avouer que j'apprécie énormément cet anonymat - les gens connaissent mes seins, mes pieds, mes jambes, pas mon visage. C'est un luxe assez extraordinaire, finalement!

C’est un métier ou l’on peu beaucoup voyager, quels sont vos plus beaux souvenirs de voyage ?

Une semaine dans le Bélize. A la suite d'un shooting, j'avais un peu de temps et je suis partie, un peu sur un coup de tête, dans la réserve de COCKSCOMB BASIN WILDLIFE SANCTUARY & JAGUAR PRESERVE
J'y suis allée avec un guide - vétérinaire et chercheur, un type adorable - et j'ai pu voir un jaguar. Les yeux dans les yeux... Une expérience trop intense pour être bien décrite, mais disons que cela a largement contribué à ce que je fasse régulièrement des dons à ce sanctuaire pour les fauves... Un autre magnifique souvenir : Australie, il y a deux ans. Une pub (je ne vous dis pas laquelle, je vous laisse deviner) pour une marque de sous-vêtements utilisant des produits issus du commerce équitable m'a laissée une dizaine de jours pour visiter le coin. Je suis allée sur l'île de Tasmanie avec un ami sportif, et j'y ai rencontré un diable... de Tasmanie, en plus de profiter de magnifiques paysages.
mon métier me permet également de visiter de grandes capitales - et de rentrer chez moi de temps en temps. Mexico city reste un de mes endroits préférés. Je garde un excellent souvenir de Buneos Aires, de New York et d'Athènes - qui a été évidemment suivi d'un circuit sur les traces de la Belle Hélène...

Que faites vous de votre temps libre quand vous n’êtes pas en face de l’objectif ?

Je lis beaucoup, je cuisine, je sors... j'ai pris des cours d'anglais pour me perfectionner et puis je suis des cours par corrrespondance : histoire et histoire de l'art... Je suis également assez présente sur certains fronts - au Mexique, dans diverses associations qui aident les femmes battues et victimes de violences, dans une association militante anti-OGM, également et une autre luttant pour la préservation des espèces. Chez moi, j'ai une petite femelle boa albinos, adoptée en très mauvais état, qu'on m'a demandé d'accueillir "provisoirement", cela fait plusieurs années, maintenant et j'ai même posé avec elle.

Que pensez-vous des clichés des médias sur la mode (en lien avec la drogue, l’anorexie, …) ?

Je crois que l'on focalise beaucoup sur ce milieu, parce qu'il est visible et festif. Mais - l'anorexie m'intéresse plus que la drogue sur le coup - ces problèmes ne sont pas propre à la mode : les danseuses classiques sont soumises à des pressions affreuses, par exemple... Les sources sont les mêmes : concurrence, temps qui passe, et le fait que des abrutis vous répètent à longueur de journée que vous n'êtes pas irremplaçable (après vous avoir donné du "ma chérrrriiiiie" pendant des semaines). Résultat, vous avez des filles qui n'ont plus de repères, qui sont extrêmement vulnérables et finissent par ne plus manger, ne plus vivre par peur de ne plus exister - ce qui est assez paradoxal. Les responsables ? Une société où tout se consomme, même les gens, un microcosme sans scrupule qui écrase des personnes mal dans leur peau, et exacerbent leur fragilité.
La danse fait exactement la même chose - j'ai une amie qui en est morte - et vous savez, ce n'est pas simplement "suivre une mode", comme le pensent souvent les média, c'est essayer de s'en sortir avec les mauvaises méthodes.

Voilà, j'espère que cela répond à vos questions.

merci de ce retour rapide et intééressant

fablyrr a écrit:

merci de ce retour rapide et intééressant

Mais de rien (tu sais que les smileys ont un pb ?)

done

Manuel Villalba est un mariachi. Il a du sang maya et un je ne sais quoi qui ne laisse pas les filles indifférentes. Quand je l'ai rencontré, j'avais à peine vingt ans et je venais de me débarrasser de Pascual. Lui, avait atterri à Juarez, en quête de sa fiancée disparue sans laisser d'adresse. Rencontré au coin d'un bar, entre deux contrats. Il était saoul, avait appris la vérité - Maria était morte. Il a eu de la chance : son corps, à elle, a été retrouvé. Il a voulu venger Maria. Lui-même. Je lui ai appris à tirer. Suis restée dans le coin, au cas où. Je crois qu'à un moment, il s'est un peu entiché de moi, mais ça lui est passé. On est amis, enfin, assez pour passer un peu de temps ensemble quand on est tous les deux à Mexico. Ce qu'il fait ? Mariachi, bien sûr. Et chasseur de primes. Occasionnellement. Et il a monté un label. D.M. Records. Une petite boîte qui produit des mariachis et des musicos indépendants, ainsi, sous le manteau, que des anti-narcocorridos.

Sex and the City

Vous connaissez l'histoire : un bar, lounge, chic, jazzy, sexy. Un homme et une femme.Seuls, tous les deux. il lui offre une coupe de champagne. Elle répond d'un sourire rouge baiser. La soirée se termine chez elle, sur l'oreiller - ou chez lui. La fin est la même : il s'en va à l'aube, ou, s'il est mufle façon N/T, lui demande gentiment s'il peut lui offrir un taxi. Ca, c'est dans leur vraie vie. Pas dans la mienne. Dans la mienne, ça se passe comme ça : "un téquila, plutôt". Et l'homme de partir en courant... Non, ce n'est pas vrai. Ce qui l'est plus, c'est que généralement, je m'ennuie passé le premier quart d'heure. Donc, exit le plan"chez toi ou chez moi"... les sextoys font moins de bruit. Il m'est arrivé, deux ou trois fois, de me laisser aller à des relations plus poussées -voire, de passer le cap du "je me rhabille et me tire" - eh oui, un soir est un soir, j'ai autre chose à faire en général que m'attarder sur des niaiseries sentimentales ou hypocrites "on s'appelle ?" (et puis quoi encore). L'une de ces relations était avec Leeroy Stringer, quand j'étais en Californie. Leeroy était danseur professionnel, et faisait descompétitions entre deux spectacles.Yep, du tango principalement - et tango nuevo, parce que ca l'éclatait. Il venait de NYC, un coin paumé du Bronx et avait fait tout ce chemin pour s'installer à Frisco. Leeroy avait un je ne sais quoi en plus. Je ne suis pas restée plus de quelques semaines avec lui, il y avait vraiment, disons, des étincelles entre nous - avec le recul, je me dis qu'ilétait peut-être l'un des nôtres, un Atlante, un...quelque chose. Pourquoi nous nous sommes séparés ? J'avais un contrat à effectuer - belle ironie - en Argentine, lui partait en tournée. Ca s'est fait comme ça, sans heurts, naturellement.Je me demande ce qu'il est devenu.

j'aime bien les deux et je prend

Cool. Si tu retrouves le nom de la fan de serpent tu me dis!!!

Ce que je sais : nous nous sommes rencontrées il y a un an ou deux lors d'une soirée mortellement ennuyeuse, un genre "post semaine de la mode". Avons subi, à quelques minutes de décalage, le même journaliste-photographe-en manque et l'avons toutes deux poliment éconduit. Ca crée des liens. Liens que nous avons développé au point de prendre plaisir à boire un verre ensemble de temps en temps et à fazire du snake-sitting pour nos serpents. Et puis nous partageons certaines obsessions culinaires : manger bio. Elle, son truc c'est plutôt le thaï et il nosu arrive donc, en plsu d'échanger des recettes, de dîner l'une chez l'autre (en remerciement d'une garde ou autre).

j'adore le coté popote-cuisine d'evora des fois

Ben oui, je trouve en plus que ça rajoute une touche originale au perso. ca va avec son côté complètement barré, non ?

Il m'est arrivé de jouer un peu trop avec le feu. C'était avant que je crée l'identité de Miss Jones. Je m'ennuyais profondément - j'enchaînais les séances de pose - seins fermes, gros cachets - et les contrats... Disons que même si j'ai vraiment pu prendre mon "envol" à ce moment-là, choisir réellement qui shooter ou non, cela ne m'intéressait que si c'était risqué. C'est comme ça que j'ai connu l'Agent Alex Stephen.



Disons que j'ai un peu trop joué avec mon image de vamp, et qu'un homme - un homme d'affaires texan assez peu fréquentable sous des dehors de "quinquagénaire débonnaire" - est mort, un peu trop près des oreilles d'Alex. Et qu'il a commença à additionner deux et deux - imaginez, je l'ai presque encouragé, tellement je m'ennuyais...
Cela fait quelques années, maintenant. Mais je sais qu'il n'est pas du genre à lâcher le morceau. Qu'il me suit, de loin en loin, garde des traces. Un peu comme un chasseur traque une proie.
Je me suis longtemps demandé, si vraiment il arrivait jusqu'à moi, qui croquerait l'autre en premier... Maintenant, je ne me pose plus vraiment la question, mais je sais que je ne pourrai pas m'empêcher de jouer, ni lui de me traquer...